Nicolas Schmit: C'est l'occasion de prouver que le Luxembourg, en tant que petit pays, est capable de mener le destin de l'Union européenne pendant six mois. Mais aussi de placer quelques accents auxquels nous tenons dans la politique européenne: faire avancer le domaine social, l'environnement, la coopération.... L'UE est le plus grand donneur d'aide au développement dans le monde. Un autre sujet qui nous tient à cœur est que les jeunes comprennent mieux l'Europe.
Qu'allez-vous faire pour les jeunes?
La jeunesse européenne a des problèmes, il faut s'en occuper. Notamment au niveau de l'emploi, souvent difficile à trouver. L'accès aux nouvelles technologies est important aussi, il doit être facilité.
Enfin, les jeunes doivent pouvoir profiter de la formidable ouverture offerte par l'Europe, surtout depuis que 25 pays en sont membres. En connaissant mieux ces pays, en voyageant, par des échanges...
Comment les jeunes peuvent-ils s'impliquer dans l'Union européenne?
Ils doivent s'y intéresser plus, donner leur avis où ils peuvent. Par exemple, lors du Forum européen des jeunes. Mais aussi en utilisant d'autres plateformes politiques, sociales ou écologistes. L'Europe est leur projet, un projet né des douleurs de la guerre. Ils doivent nous aider à y réfléchir dès aujourd'hui. C'est pourquoi j'aimerais que les jeunes participent à la campagne autour du référendum sur la Constitution européenne, fixé au 10 juillet 2005. Qu'ils en parlent en classe, avec les députés, avec les hommes politiques. Il faut créer une plate-forme de discussion. C'est aux jeunes de dire ce qu'ils veulent pour leur avenir.