"La population n'a pas conscience de la gravité de la situation". Mars Di Bartolomeo au sujet de la politique commune favorisant l'alimentation saine et l'activité physique

Christelle Raineri: Est-ce la première fois qu'un tel partenariat entre ministères a lieu au Luxembourg?

Mars Di Bartolomeo: Oui, c'est le premier de cette envergure. Nous croyons au concept de la santé dans toutes les politiques et il y a des choses que le ministère de la Santé, seul, ne peut pas vaincre. En parallèle des ministères, un vaste partenariat des acteurs de terrain va également se mettre en place.

Christelle Raineri: La sensibilisation du public est au cœur de ce plan. La population n'est-elle pas assez informée?

Mars Di Bartolomeo: La population n'a pas conscience de la gravité de la situation. Je prends pour exemple les maladies cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires, qui sont la première cause de mortalité au niveau mondial et le Luxembourg n'y échappe pas. Pourtant, pour réduire les risques, il suffit d'avoir une alimentation saine, de faire un peu d'exercice physique, et d'éviter le tabac et l'alcool.

Christelle Raineri: La récente étude sur la motricité des jeunes a-t-elle été un déclic pour l'élaboration de ce plan d'action?

Mars Di Bartolomeo: Oui, c'est certain. Je dirais qu'il y a eu deux déclencheurs, en fait: la conférence nationale de la santé en novembre 2005, où l'importance d'une alimentation saine avait déjà été évoquée, et les résultats de cette étude sur la motricité des jeunes Luxembourgeois en avril dernier, qui mettait en évidence des problèmes dès le plus jeune âge.

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