Le Quotidien: Pourquoi avoir accepté de participer à cette dernière matinée Interlycées?
Jean-Claude Juncker: Tout simplement parce que j'aime débattre avec les jeunes. J'aime leur expliquer mon point de vue, défendre mes arguments mais aussi écouter leur point de vue et leurs arguments et, le cas échéant, remettre ma conception des choses en question ou remettre leur conception des choses en question. C'est cet échange avec les jeunes qui m'a poussé à accepter cette invitation aujourd'hui.
Le Quotidien: Comment avez-vous trouvé votre auditoire?
Jean-Claude Juncker: Intéressé. Certains auront sans doute pensé que j'ai été trop technique dans mes propos. Mais je les ai trouvés engagés dans le débat en règle générale.
Le Quotidien: Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la grève des lycéens de la semaine en rapport avec le projet de loi 5611?
Jean-Claude Juncker: J'applaudis des deux mains le fait que les jeunes bougent et se manifestent pour marquer leur désapprobation.
Maintenant, sur le fond des choses, je ne suis pas forcément d'accord avec tout le catalogue des revendications qu'ils présentent. Mais je crois que ma position est un peu normale.