Mars DiBartolomeo: "Une discussion permanente". Le ministre de la Santé au sujet de la deuxième Conférence nationale de santé

Le Quotidien: Quels enseignements tirez-vous de cette seconde Conférence nationale santé organisée au Luxembourg?

Mars Di Bartolomeo: D'abord, je voudrais tirer deux ou trois enseignements sur la méthode. Il faut savoir que ce n'est pas un événement ponctuel, mais qui est organisé chaque année avec les professionnels de la santé, les administrations publiques et le tissu associatif.

Cette méthode de travail doit nous permettre de réagir aux grands problèmes de santé que nous rencontrons et ceci non pas derrière les portes fermées du ministère de la Santé, mais avec tous les acteurs. Nous sommes là aujourd'hui pour identifier les problèmes avant de nous concerter sur les voies et les moyens à emprunter pour les résoudre. Cette démarche existe depuis deux ans et les groupes de travail où se retrouvent à la fois professionnels de la santé, associations et administrations publiques se multiplient.

Le Quotidien: Pouvez-vous nous en dire davantage sur le Plan national santé que vous construisez?

Mars Di Bartolomeo: Notre méthode nous permet de construire le Plan national santé selon des modules. De priorité en priorité nous construisons le plan petit à petit. Cela va du tabagisme à l'obésité en passant par la réforme de la médecine scolaire ou le traitement des cancers.

C'est un plan national qui ne sera jamais figé car nous sommes en discussion permanente, en évolution permanente selon les problèmes que nous avons identifiés.

Le Quotidien: Selon vous cette façon de travailler porte-elle ses fruits?

Mars Di Bartolomeo: Absolument! Mais je ne suis pas le bon interlocuteur pour répondre à cette question car je suis complètement convaincu par le bien-fondé de la méthode. Je ne vois pas les choses de façon objective, je suis parti pris.

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