"Le train du XXIe siècle." Le ministre des Transports, Lucien Lux, au sujet du TGV Est

Le Quotidien: Votre première impression à 320 km/h?

Lucien Lux: Nous sommes arrivés au XXIe siècle! Ce voyage dans la première rame en service commercial, au milieu des voyageurs ordinaires, c'est vraiment très impressionnant. Pour rendre les transports en chemin de fer attractifs, il faut offrir aux voyageurs la vitesse et le confort. Ce défi, avec le TGV, nous l'avons parfaitement relevé.

Le Quotidien: Paris à grande vitesse, n'est-ce qu'une première étape?

Lucien Lux: Les CFL et le ministère travaillent à l'amélioration des liaisons ferroviaires vers d'autres destinations. Les travaux sur la ligne Bruxelles-Luxembourg ont débuté, même si leur envergure n'est pas vraiment à la hauteur de nos espérances. L'amélioration de la desserte entre Bruxelles et Luxembourg est un problème belgo-belge, qui concerne les relations entre la Wallonie et la Flandre. Pour chaque euro consenti à améliorer les liaisons en Wallonie, il faut trouver en contrepartie un investissement en Flandre.

Pour ce qui concerne les liaisons vers l'Allemagne, des accords ont été conclus avec la DB pour améliorer la ligne et les dessertes entre Luxembourg, Coblence et au-delà. De plus, une étude de faisabilité est en cours pour la création d'une ligne nouvelle entre Luxembourg et Sarrebruck.

Au niveau de la France, le Luxembourg va certainement profiter de la prolongation de la ligne à grande vitesse du TGV Est vers Strasbourg.

Le Quotidien: Le TGV, n'est-il pas l'arbre qui cache la forêt?

Lucien Lux: Nous restons très attentifs aux liaisons transfrontalières. Je peux citer l'ouverture de la ligne vers Virton en Belgique et rappeler les efforts sur différentes liaisons vers la France. Avec son nouveau matériel, très confortable, les CFL sont sur la bonne voie sur le plan régional.

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