Mars Di Bartolomeo: Nous avons mis en place des distributeurs de préservatifs quasi gratuits dans les lycées, un système d'échange de seringues pour les toxicomanes. Et puis, nous avons mis en place, depuis longtemps, le Comité de surveillance du sida qui suit l'évolution sur le terrain.
L'essentiel: Ceux qui ont des comportements sexuels à risque sont les plus touchés par le sida. Qu'avez-vous prévu pour eux?
Mars Di Bartolomeo: Nous avons le projet d'un dispositif mobile pour faire de la prévention dans les lieux de rencontres, comme les parkings et une campagne encourageant le dépistage.
L'essentiel: Le Luxembourg étant un pays catholique, il y a-t-il encore des réticences?
Mars Di Bartolomeo: Non. La conviction que le sida doit se combattre sur le terrain remporte le consensus. Les réticences peuvent exister par rapport à des représentations graphiques, mais pas sur le fond.