"Nous avons notre agenda pour Micheville". Claude Wiseler au sujet des travaux pour la liaison de Micheville

L'essentiel: Côté luxembourgeois les travaux pour la liaison de Micheville avancent à grands pas...

Claude Wiseler: Oui. En témoignent les travaux d'autofonçage inaugurés aujourd'hui (NDLR: hier) qui constituent une étape essentielle du projet.

L'essentiel: ... mais côté français ça bloque. Que peut faire le Luxembourg face à cette situation?

Claude Wiseler: Le Luxembourg continue selon son propre agenda. Car ces travaux ont deux finalités. En plus d'assurer la liaison entre l'autoroute d'Esch et le tissu routier français, ils doivent, côté luxembourgeois, permettre une meilleure desserte de la partie sud du site d'Esch-Belval via le rondpoint prévu à la sortie du tunnel. Coté français, je ne suis pas le bon interlocuteur pour vous informer précisément sur l'avancée des différentes étapes et du financement. Mais, bien sûr, nous sommes intéressés à ce que la France avance le plus rapidement possible. Et encore une chose.

L'essentiel: Oui.

Claude Wiseler: Par le passé, nous nous sommes vu reprocher de budgétiser des projets sur dix ou quinze ans comme pour la route du Nord. Quand j'ai repris le ministère, j'ai donc souhaité scinder les projets de cette envergure pour ne pas les voter en un bloc. Le projet de loi déposé à la Chambre de 115 millions ne constituait donc pas une rallonge mais la seconde étape de la liaison de Micheville. Reste à déposer le projet de loi pour le raccordement à l'autoroute d'Esch qui pourrait tourner entre 70 et 80 millions. Mais j'attends encore le résultat des études.

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