Le 13 septembre 2001 a eu lieu la réunion de la tripartite sidérurgique avec pour principal sujet la future fusion entre ARBED, Aceralia, et Usinor et le dossier des préretraites
En effet, une première réunion le 4 septembre 2001, réunissant autour de la table le gouvernement, représenté par Jean-Claude Juncker, Lydie Polfer, Henri Grethen, Luc Frieden, Anne Brasseur et François Biltgen ; la direction de l'ARBED et les syndicats OGB-L et LCGB, n'avait pas permis d'épuiser l'ordre du jour et de prendre des décisions.
C'est donc finalement lors de la réunion du 13 qu'un accord sur le dossier "préretraites-ajustements" a pu être trouvé.
A l'issue de la réunion, le ministre du Travail, M. François Biltgen a déclaré que le principe de la préretraite reste acquis pour les salariés de l'ARBED nés en 1945, 1946 et 1947. Ces sidérurgistes pourront, sur la base du volontariat, faire leur demande de préretraite le jour de leur date de naissance, lors de leur 57e anniversaire. Cette mesure concerne 262 ouvriers ou employés nés en 1945, 298 nés en 1946 et 337 nés en 1947.
Le ministre du Travail a souligné qu'ayant plus de vingt ans de travail posté, la moitié d'entre eux auraient de toute façon été en droit de réclamer leur préretraite.
Le coût de cette mesure est en partie assumé par le Fonds national de solidarité alimenté notamment par un supplément sur les impôts. L'autre partie est financée par l'ARBED par le biais du financement de la cellule de reclassement qui s'adresse aux ouvriers inaptes à poursuivre leur travail dans la chaîne de production.
C'est au mois d'octobre que la tripartite se retrouvera pour débattre de l'avenir du partenariat social au sein du futur premier groupe mondial de l'acier, "NewCo".