Réunion de la tripartite sidérurgique

Le 4 septembre 2001, la tripartite sidérurgique s'est réunie au ministère des Affaires étrangères avec autour de la table le gouvernement, représenté par Jean-Claude Juncker, Lydie Polfer, Henri Grethen, Luc Frieden, Anne Brasseur et François Biltgen ; la direction de l'ARBED et les syndicats OGB-L et LCGB.

La fusion annoncée le 19 février 2001 entre ARBED, Aceralia et Usinor et qui doit aboutir au premier groupe sidérurgique mondial, dont le siège est fixé au Luxembourg, était le principal thème de la réunion.

Fernand Wagner, actuel président de la direction générale de l'ARBED, un moment pressenti comme président de la direction du futur grand groupe, aura en fait un siège d'administrateur. Guy Dollé, futur président de la direction du groupe, a déjà annoncé la suppression de six mille emplois dans l'ensemble de la future entité, ce qui suscite de nombreuses questions et inquiétudes au gouvernement et chez les syndicats. Ainsi l'objet de cette rencontre tripartite était notamment de discuter des répercussions de la fusion sur la production sidérurgique au Luxembourg.

La préretraite-ajustement était l'autre dossier abordé lors de cette réunion. La crise sidérurgique des années 70 avait engendré cette mesure qui a permis aux ouvriers de l'ARBED d'obtenir leur retraite à 57 ans. Une mesure que les syndicats souhaiteraient voir perdurer alors que l'ARBED est sortie de la crise.

L'ordre du jour de la réunion n'ayant pas été épuisé, aucune décision n'a été prise et une nouvelle réunion est prévue pour le 13 septembre prochain.

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