Madame Erna Hennicot-Schoepges, ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a assisté le 16 octobre à la 31ème session de la Conférence générale de l'Unesco à Paris.
Mme Hennicot-Schoepges à la Conférence générale de l'Unesco à Paris
(Copyright photo: ministère de la Culture)
Dans son intervention, la ministre luxembourgeoise a rappelé que la première tâche est celle du développement au moment même où la globalisation suscite souvent des questions sur les bénéfices qu'elle peut apporter à l'ensemble des populations.
Elle a informé l'assemblée que le Luxembourg consacre depuis l'année passée 0,7% de son PIB à la coopération et au développement et que l'intention du gouvernement luxembourgeois est d'atteindre 1% d'ici 2005.
La ministre luxembourgeoise a ensuite évoqué l'importance, dans l'objectif d'élimination de la pauvreté et de l'extrême pauvreté, de l'éducation de base. Elle a mis l'accent aussi sur l'importance du dialogue des cultures et sur la place des diversités culturelles et linguistiques.
Elle a récusé la prétention de certains qui voudraient voir la prédominance d'une culture sur les autres cultures. En tant que ministre de la Recherche, elle a mis en exergue l'action de l'Unesco dans le domaine des sciences naturelles et des sciences humaines.
Finalement elle a remercié l'Unesco d'avoir souligné l'importance du rôle des commissions nationales et du dialogue avec la société civile.
En marge de la Conférence, Madame Hennicot-Schoepges a eu un entretien avec M. Francesco Bandarin, directeur du Centre du Patrimoine mondial de l'Unesco à qui elle a pu exposer le point de vue du gouvernement luxembourgeois sur le projet de construction d'une cité judiciaire sur le plateau du Saint-Esprit.
M. Bandarin qui a apprécié la démarche de la ministre luxembourgeoise lui a demandé de présenter le projet de construction en décembre prochain lors de la réunion du Comité du patrimoine de l'Unesco.