Lydie Polfer à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'OTAN

Lydie Polfer, ministre des Affaires étrangères, a participé les 3 et 4 juin à Madrid aux différentes réunions ministérielles des pays de l'OTAN.

Ces discussions ont été l'occasion pour les membres de l'Alliance atlantique de faire un premier bilan de la mise en oeuvre des décisions prises lors du dernier Sommet de l'organisation en novembre 2002, qui a lancé le processus d'adaptation et d'élargissement de l'Otan. Elles ont également permis d'examiner les conséquences résultantes des engagements extérieurs de l'Alliance.


Lydie Polfer et ses homologues Frattini et Papandreou

Les ministres des 19 pays de l'Otan ont constaté que la mise en oeuvre des réformes décidées à Prague progresse selon le calendrier convenu. Ils y ont affirmé leur volonté de poursuivre la transformation de l'Alliance en élargissant son champ d'opérations, y compris jusqu'à l'Irak. Ils ont également tiré un bilan positif des engagements accrus à l'extérieur, notamment dans les Balkans et en Afghanistan.

Au cours de son intervention, Lydie Polfer a déclaré qu'aux vues du Luxembourg, l'Otan demeure une des organisations les plus importantes en raison de son expérience et de ses compétences exceptionnelles dans le domaine de la coopération transatlantique et dans tout ce qui touche aux questions relatives à la sécurité et à la défense.

Faisant référence aux récentes divergences de vues que la réunion de Madrid a permis de dépasser, la ministre a déclaré: "L’histoire des relations transatlantiques a toujours produit des moments de débat intense, ce qui est le résultat naturel d’une relation aussi ancienne et aussi étroite, faite de consultation permanente. Il nous faut au plus vite remettre au goût du jour les mérites du dialogue et de la consultation transatlantiques. Je le dis avec la plus grande clarté: il n’y a pour nous pas d’alternative au partenariat transatlantique."

Face aux dangers que le monde doit affronter, Lydie Polfer a plaidé en faveur d'un renforcement à la coopération au sein des organisations multilatérales comme l’ONU, l’OTAN et l’UE, qui ont été les principaux instruments de la préservation de la paix depuis plus d’un demi-siècle. Leur renforcement et leur adaptation constituent dans l'approche luxembourgeoise la meilleure défense contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Les travaux de Madrid ont permis d'adapter l'Otan aux nouvelles menaces internationales, notamment via une force de réaction rapide et l'accueil de sept nouveaux pays européens dès mai 2004. Ces sept pays - l'Estonie, la Lettonie et la Lithuanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie - ont participé à une partie de la réunion à Madrid.


Lydie Polfer et Kristina Ojuland, ministre des Affaires étrangères d'Estonie

En marge de la réunion ministérielle, le ministre Lydie Polfer a également mené des consultations bilatérales notamment avec ses homologues du Benelux, avec le ministre des Affaires étrangères de Pologne, Wlodzimierz Cimoszewicz, et d'Estonie, Kristina Ojuland, où les travaux de la Convention européenne et les questions européennes tenaient le premier.

Les discussions avec le sécretaire d'Etat adjoint américain Marc Grossman ont porté sur l'analyse de la situation internationale et des questions bilatérales.


Lydie Polfer et Marc Grossmann, secrétaire d'Etat adjoint des Etats-Unis

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