Inauguration du Centre de conseil et de guidance de l'enseignement primaire

Le 5 novembre 2003, Anne Brasseur, ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports, et Erna Hennicot-Schoepges, ministre des Travaux publics, ont inauguré à Bertrange/Helfenterbrück le nouveau Centre de conseil et de guidance de l’enseignement primaire, qui regroupe sous un même toit plusieurs institutions et services importants du ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports.

Le regroupement des institutions poursuit un double but: offrir une adresse unique aux enfants et aux parents en demande d’aide et réunir les membres des organes de décision et les intervenants du terrain.

Les institutions regroupées dans le Centre de conseil et de guidance de l'enseignement primaire sont:

  • le Collège des inspecteurs avec son bureau national et le bureau régional Centre,

  • la Commission médico-psycho-pédagogique nationale avec son secrétariat,

  • le Service de guidance de l’enfance,

  • le Service rééducatif ambulatoire,

  • l’Institut pour déficients visuels.

Le Collège des inspecteurs

Le bureau national du collège des inspecteurs de l’enseignement primaire

Créé par la loi du 30 juillet 2002 modifiant l’article 71 de la loi modifiée du 10 août 1912, le bureau national du collège des inspecteurs de l’enseignement primaire réunit les inspecteurs de l’enseignement primaire de tous les arrondissements sous la présidence de l’inspectrice générale de l’enseignement primaire, Madame Simone Heinen. Le bureau national assure et centralise les travaux administratifs du collège.

Le bureau régional Centre de l’inspectorat

Le bureau régional Centre regroupe les arrondissements d’inspection Luxembourg I/II/III/IV.

La loi du 30 juillet 2002 concernant l’organisation de l’enseignement primaire trace le cadre pour le renforcement et la régionalisation des services du collège des inspecteurs. Afin de permettre aux inspecteurs de s’investir pleinement dans leur mission pédagogique et afin d’offrir aux parents d’élèves et aux autorités communales un contact rapide et efficace avec l’inspecteur d’arrondissement, elle prévoit les dispositions suivantes:

        a) l’augmentation du nombre des inspecteurs

L’accroissement du nombre des arrondissements d’inspection à 19 unités permet aux inspecteurs de marquer une présence plus prononcée dans les écoles et de s’investir davantage dans leur tâche de conseiller pédagogique. Cette mesure devrait connaître des suites positives notamment en faveur des enfants en difficultés d’apprentissage et dans le domaine de l’encadrement des enseignants.

        b) la création d’un bureau national et de bureaux régionaux du collège des inspecteurs

Cette disposition a deux objectifs: la création d’une structure visible et tangible regroupant, selon les possibilités, le bureau de l’inspection avec les services d’aide et de ressources entourant l’éducation préscolaire et l’enseignement primaire (comme les commissions médico-psycho-pédagogiques, le Service de guidance de l’enfance et le Service rééducatif ambulatoire), et la centralisation des travaux administratifs entre le ministère, communes, écoles et inspection.

Le nombre des bureaux régionaux est fixé a six. Ils sont, respectivement, seront installés dans les localités suivantes:

    • Bureau régional Centre à  Bertrange

    • Bureau régional Sud-Ouest à Differdange

    • Bureau régional Sud-Est à Dudelange

    • Bureau régional Est à Echternach

    • Bureau régional Centre/Ouest à Mersch

    • Bureau régional Nord à Wiltz

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La Commission médico-psycho-pédagogique nationale

Créé dans le cadre de la loi du 14 mars 1973 sur l’éducation différenciée, cet organe est chargé de l’examen des dossiers des élèves susceptibles d’une admission dans une école spécialisée, soit à l’intérieur du pays, soit à l’étranger.

La Commission est localisée auprès du bureau national du collège des inspecteurs et du bureau régional Centre afin de permettre une étroite collaboration entre ces trois organes, collaboration qui constitue un réel avantage pour tous les intervenants ainsi que pour les parents qui peuvent contacter une adresse centralisée.

Le Service rééducatif ambulatoire

Créé dans le cadre de la loi de 1994 dite sur l’intégration scolaire des enfants à handicap ou à besoins éducatifs spéciaux, ce service instauré officiellement par règlement grand-ducal du 9 janvier 1998 organise l’accompagnement des enfants intégrés dans des classes de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire, suite aux décisions prises au sein des commissions médico-psycho-pédagogiques régionales.

En dehors des heures de classe, le service offre des mesures d’appui pédagogique aux élèves à difficultés d’apprentissage.

Le Service de guidance de l’enfance

Ce service créé dans le cadre de la loi du 14 mars 1973 sur l’éducation différenciée et instauré officiellement par les règlements grand-ducaux respectifs du 19 juin 1990 est un service de consultation et de prise en charge psychopédagogique. Il s’adresse aux enfants qui présentent des difficultés et qui fréquentent l’éducation précoce, l’éducation préscolaire ou l’enseignement primaire ainsi qu’à leurs parents. Les problèmes peuvent être d’ordre scolaire, éducatif ou psychologique.

L’Institut pour déficients visuels

Dans le temps, l'Institut fut une école pour enfants aveugles ou malvoyants fonctionnant dans le cadre de l’éducation différenciée. De nos jours, suite à la propagation de l’intégration scolaire des enfants à besoins éducatifs spéciaux et grâce au développement de moyens d’aide techniques adaptés, les enfants malvoyants ou aveugles à facultés cognitives dites normales peuvent fréquenter les classes de l’enseignement ordinaire. Il revient à l’équipe multidisciplinaire de l’Institut pour déficients visuels de les accompagner et de conseiller leurs enseignants.

Pour certaines activités, des groupes d’enfants malvoyants ou aveugles se rencontrent au sein de l’Institut, mais de principe ils restent intégrés dans des classes de l’enseignement ordinaire de leur commune de résidence. L’Institut peut donc être considéré comme école ambulatoire.

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