Le 22 novembre 2004, le Premier ministre Jean-Claude Juncker, accompagné du ministre délégué aux Affaires étrangères, Nicolas Schmit, effectue une visite de travail en République tchèque ainsi qu’en République de Hongrie.
À Prague, Jean-Claude Juncker a eu un entretien en tête-à-tête avec le Premier ministre tchèque, Stanislav Gross, suivi d’un déjeuner de travail.
Jean-Claude Juncker et Stanislav Gross, Premier ministre tchèque
Les perspectives financières, le processus de Lisbonne et le pacte de stabilité, trois dossiers phares de la future Présidence luxembourgeoise ont constitué l'essentiel des discussions entre le Premier ministre tchèque, Stanislav Gross, et Jean-Claude Juncker. Par ailleurs, les deux Premier ministres ont abordé le sujet de la ratification de la Constitution européenne, dont Jean-Claude Juncker a rappelé l'enjeu crucial pour le futur de l'Union européenne.
Lors de la conférence de presse conjointe, le Premier ministre tchèque s'est dit très satisfait de la façon dont se prépare la Présidence luxembourgeoise. "Nous avons discuté de principes et de logique politiques, et moins de chiffres. Je constate que nos positions sont très proches de celles de la future Présidence."
Jean-Claude Juncker, de son côté, a exprimé son plaisir d'être à Prague, ville avec laquelle les Luxembourgeois "entretiennent une relation séculaire spéciale". Pour ajouter aussitôt que "les prises de décisions futures au sein de l'Union européenne porteront aussi la marque de la République tchèque et qu'il est donc essentiel de connaître le point de vue du gouvernement de Stanislav Gross".
Jean-Claude Juncker et Ferenc Gyurcsány
Interrogé sur le futur traité constitutionnel, le Premier ministre luxembourgeois a souligné qu'il y a lieu de juger ce texte sur sa capacité de façonner l'avenir de l'Europe. "Ce n'est pas un contenu, mais un contenant. Il sera donc façonné par la volonté de ceux qui s'exprimeront à travers le suffrage universel."
Lors de sa visite à Budapest, le Premier ministre a rencontré son homologue hongrois, Ferenc Gyurcsány, pour une réunion de travail. À cette occasion, Jean-Claude Juncker s'est souvenu que sa première visite officielle en tant que Premier ministre l'avait amené à Budapest. Au programme des entretiens dans la capitale hongroise figuraient également les principaux dossiers de la Présidence luxembourgeoise.
Dans ce contexte, le Premier ministre a souligné que la Présidence luxembourgeoise visait un accord sur le processus de Lisbonne ainsi que sur l'ajustement du pacte de stabilité en cours de Présidence afin que des conditions favorables soient créées. Ces dernières permettraient d'arriver à un accord politique sur les perspectives financières à la fin de la Présidence luxembourgeoise - condition incontournable pour que le délai de 2007 puisse être respecté.
Jean-Claude Juncker et son homologue hongrois
Outre le renforcement des relations entre les deux chefs de gouvernement, Jean-Claude Juncker a surtout relevé l'importance que la Présidence luxembourgeoise accorderait à la stratégie de Lisbonne, en mettant l'accent sur la cohésion sociale au sein de l'Union européenne.
Ces visites de travail s’inscrivent dans le cadre de la préparation de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2005.