Rencontre à New York entre le ministre Jean-Louis Schiltz et Jan Egeland, sous-secrétaire général aux Affaires humanitaires et coordinateur des secours d´urgence de l´ONU

La réponse internationale généreuse à la catastrophe humanitaire suite au tsunami du 26 décembre 2004 et les voies et moyens pour passer sans faille de la phase de première urgence à la phase de réhabilitation et de reconstruction ont fait l’objet d’un échange de vues, le 11 février 2005 à New York, entre le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz, et le sous-secrétaire général aux Affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Jan Egeland.

Les deux interlocuteurs partagent le souci d’une gestion responsable et transparente des montants importants tant privés que publics débloqués pour venir en aide aux victimes des raz-de-marées.

Le Bureau de la coordination de l’assistance humanitaire (Unocha), dirigé par Jan Egeland, est en train de renforcer ses structures de contrôle existantes par un partenariat privé-public avec PriceWaterhouseCoopers en vue de permettre un traçage des fonds déboursés, y inclus lors de la réalisation des projets sur le terrain.

Jean-Louis Schiltz et Jan Egeland sont d’accord pour procéder fin juin - six mois après le tsunami - à une évaluation conjointe de l’aide internationale à Luxembourg, ensemble avec la commission de l’Union européenne.

L’échange de vues a porté par ailleurs sur la capacité de réponse rapide aux crises humanitaires, au niveau global et européen. Dans ce contexte, il s’agit de renforcer en particulier les structures de coordination existantes, tout en évitant la duplication qui ne ferait que nuire à l’efficacité de l’action internationale.

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