Le but de la conférence a été d’identifier les intérêts et défis d’une perspective européenne de la sécurité des patients, de permettre un partage des meilleures pratiques et expériences en la matière et de renforcer le débat et dialogue politique.
La conférence a été inaugurée le 4 avril en présence du ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, et du commissaire européen pour la Santé et la Protection du consommateur, Markos Kyprianou. Elle a réuni des représentants des principaux acteurs: professionnels de la santé, associations de patients, Présidence luxembourgeoise, Commission européenne et Parlement européen, ainsi que parlementaires nationaux et représentants de l’industrie.
Lors de la séance inaugurale, plusieurs thèmes ont été abordés par les participants: "Le système des vétérans aux États-Unis: enseignements à tirer pour l'Europe", "La sécurité des patients: un nouveau défi", "Le patient et sa sécurité", "Loi sur la sécurité des patients au Danemark" et "La sécurité du patient dans les systèmes nationaux de soins de santé".
Trois sessions de travail se sont déroulées durant la deuxième journée de la conférence:
- Avant tout, ne pas nuire - Les thérapies, médicaments et communications dans les soins de santé primaires;
- De l'intention à l'action - Développement d'un cadre national pour la sécurité des patients;
- Avant tout, ne pas nuire - Garantir la sécurité des patients dans les hôpitaux.
Déclaration de Luxembourg sur la sécurité du patient
La conférence a contribué à renforcer le débat européen sur la sécurité des patients, en adoptant une "Déclaration de Luxembourg sur la sécurité du patient", présentée conjointement par le ministre de la Santé Mars Di Bartolomeo, Fernand Sauer, directeur de la direction générale Santé publique de la Commission européenne, et le Dr Bernhard Grewin, président du Comité permanent des médecins européens.
Cette déclaration énumère un certain nombre de recommandations. Elle a été remise le 6 avril 2005 à Bruxelles à un sous-groupe ad hoc du High Level Group on Health, formé par des fonctionnaires de haut niveau délégués par l’ensemble des États membres de l’UE. Il est également envisagé de mettre en place un forum européen de concertation réunissant tous les acteurs du domaine de la santé publique, le cas échéant sous forme d’un sous-groupe du European Health Forum.
Le débat lancé à l’occasion de la conférence sera repris et intensifié sous Présidence britannique.