Le ministre de l’Environnement et président en exercice du Conseil "Environnement" de l’Union européenne Lucien Lux s'est déplacé les 18 et 19 avril à Washington où il a eu une série d'entrevues politiques sur la problématique du changement climatique. Il a par ailleurs pris la parole lors d'une conférence sur le changement climatique aux côtés du commissaire européen Stavros Dimas.
Entrevues politiques de Lucien Lux à Washington
Lucien Lux a notamment rencontré le 19 avril 2005 Madame Paula Dobrianski, secrétaire d’État aux Affaires globales. Les deux parties ont reconnu l’urgence de combattre le changement climatique et ont évoqué la coopération future possible dans ce domaine ainsi que sur le plan de l’environnement en général. Pour lancer définitivement le dialogue entre l’Union européenne et les États-Unis, ils ont convenu de la mise en place de groupes de travail dans différents domaines environnementaux, et notamment le changement climatique, l’efficacité énergétique et la technologie.
Lucien Lux a également eu une entrevue avec Monsieur James Connaughton, président du Conseil pour la qualité environnementale de la Maison Blanche.
Lucien Lux a qualifié les pourparlers de très fructueux, puisque les deux parties ont admis pour la première fois l’urgence d’un engagement commun pour combattre le changement climatique.
Discours prononcé à la conférence "Climate Change Policy: The View from Europe"
Lucien Lux a participé le 18 avril 2005 à une conférence sur le changement climatique organisée par Brookings Institution, intitulée "Climate Change Policy: The View from Europe". La conférence a constitué la première étape de la visite de Lucien Lux à Washington.
À la conférence ont également participé le commissaire européen chargé de l’Environnement, Stavros Dimas, ainsi que le sous-secrétaire britannique d’État pour l’Environnement, Lord Whitty of Camberwell.
Lucien Lux a rappelé dans son discours prononcé à la conférence "Climate Change Policy: The View from Europe" que le changement climatique est "l'une des premières priorités de la Présidence luxembourgeoise de l'Union européenne".
"Nous avons avec l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto, pour la première fois, un instrument international légalement obligatoire, avec des cibles de réduction et de limitation d'émissions de gaz de serre chaude pour les pays industrialisés", a-t-il souligné.