Le ministre de l'Agriculture, Fernand Boden, participe à la 33e session de la conférence de la FAO à Rome

Le 21 novembre 2005, le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, Fernand Boden, a participé à la 33 e session de la conférence de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) à Rome.

Dans son discours en plénière, Fernand Boden a rappelé l'objectif fixé en 1996 lors du Sommet mondial de l’alimentation à Rome, de réduire de moitié, jusqu’en 2015, le nombre d’enfants, de femmes et d’hommes souffrant de la faim.

Pour le ministre Boden, "il faut malheureusement constater que nous sommes loin d’atteindre ce but", et d'y ajouter qu'il "regrette ce manque de progrès! Plus de 800 millions de personnes dans le monde continuent de souffrir de la faim".

Fernand Boden a souligné qu’"afin de lutter efficacement contre les fléaux de faim et de la pauvreté dans les pays en développement, il faut améliorer la productivité agricole et le niveau de vie dans les campagnes. Il faut aider les petits agriculteurs et les collectivités rurales à accroître leurs revenus et à améliorer la quantité et la qualité des aliments disponibles localement".

Le ministre de l'Agriculture a considéré qu’une amélioration de l’accès à la terre, au crédit et à la formation sont nécessaires pour atteindre les objectifs. Dans ce contexte, le rôle crucial des femmes a été souligné par le ministre.

Fernand Boden a rappelé qu’"en 2004, l’aide publique au développement (APD) luxembourgeoise s’est élevée à 0,84% du RNB et les efforts en vue d’atteindre le chiffre de 1% se poursuivent". Une grande partie de cette aide est consacrée à l’agriculture, les autres secteurs prioritaires étant l’éducation et la formation, l’eau et l’assainissement, la santé et le développement rural intégré.

Le ministre a également mentionné l’accord obtenu sous Présidence luxembourgeoise de porter l’APD des pays de l’UE à 0,56% du PIB en 2010 et à 0,7% en 2015.

Finalement, Fernand Boden a rappelé que la politique du gouvernement luxembourgeois, dans le cadre des négociations commerciales multilatérales, est de veiller à ce que le cycle de Doha devienne vraiment un cycle de développement. Ceci impliquerait notamment un traitement spécial et différencié pour les pays en développement.

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