Le 28 juin 2006, le ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire, Jean-Louis Schiltz, et le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, ont ouvert la conférence sur les opportunités de la Coopération au développement luxembourgeoise pour les entreprises.
Cette manifestation a été organisée par la Chambre de commerce et la Chambre des métiers, en coopération avec le ministère des Affaires étrangères - Direction de la coopération au développement, l'Agence luxembourgeoise pour la coopération au développement Lux-Development et l'Office du Ducroire.
L'organisation de cette conférence est en ligne avec les déclarations du Premier ministre dans son discours sur la situation économique, sociale et financière 2006 du pays. À cette occasion, Jean-Claude Juncker avait annoncé des efforts pour rapprocher la Coopération internationale au développement du Luxembourg avec les efforts en matière de commerce extérieur du pays. "Nous devons faire des efforts pour faire participer davantage d'entreprises luxembourgeoises à la Coopération au développement", avait signalé le Premier ministre.
Dans son discours intitulé "La coopération au développement et les entreprises: interaction, défis et limites", le ministre de la Coopération, Jean-Louis Schiltz, a déclaré que "le monde de l’économie et le monde de la coopération ne sont pas deux mondes incompatibles. Il faut rechercher les synergies entre ces deux mondes."
Le ministre a énuméré quelques exemples de synergies déjà existantes et qui "contribuent à la diminution de la pauvreté":
- dans le domaine de la microfinance, les compétences bancaires sont utilisées dans l’intérêt de la coopération;
- l’ATTF (Agence de transfert de technologies financières), actif dans les pays en voie de développement, s’est spécialisé dans le transfert de technologies dans le domaine financier.
Dans son discours intitulé "L’expansion commerciale au-delà des marchés traditionnels: défis et opportunités de croissance", le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, a mis en avant l'importance de la diversification économique et de la nécessité pour les entreprises de s’orienter au-delà des marchés traditionnels et notamment vers des pays en voie de développement.
Il a ajouté que "grâce à la Coopération luxembourgeoise dans les pays en voie de développement, le Luxembourg dispose d’une porte d'entrée dans ces pays et les entreprises peuvent ainsi établir plus facilement des relations économiques avec ces pays". De ce fait, Jeannot Krecké a encouragé les entreprises luxembourgeoises à participer aux efforts de la Coopération: "c’est un potentiel énorme que les entreprises n’utilisent pas encore".
Raymond Weber, directeur général de Lux-Development, a ensuite présenté les activités de l'Agence luxembourgeoise pour la coopération tandis que Robert de Waha, directeur administratif et financier de Lux-Development, a informé sur l'accès des entreprises aux projets de coopération au développement.
"Le Ducroire: le filet de sécurité à l'international" a été intitulé la présentation du président de l'Office du Ducroire, Etienne Reuter. Le rôle de l’Office du Ducroire est d’épauler les entreprises luxembourgeoises afin de leur faciliter la conquête de nouveaux marchés.
Des témoignages d'entreprises luxembourgeoises actives dans le domaine de la coopération au développement ont clôturé les débats de la conférence.