Le 29 novembre 2006, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, a représenté le gouvernement luxembourgeois au Conseil de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui a lieu du 28 novembre au 1er décembre à Genève.
Lors de son intervention, Nicolas Schmit a relevé qu’il est "nécessaire de mettre en place des voies sûres et légales de migration, de lutter contre la migration irrégulière et de protéger les droits humains des migrants".
Nicolas Schmit a ainsi rappelé que "les meilleurs moyens pour lutter contre l’immigration clandestine n’est pas le contrôle des frontières aussi indispensable qu’il puisse être, mais le développement économique et social, d’une part, et l’organisation de l’immigration légale, d’autre part".
Dans ce contexte, il a plaidé pour une coopération de tous les acteurs. Ainsi, "la coopération entre toutes les parties intéressées, États d’origine et de destination, organisations internationales telles que l’OIM ou la Banque mondiale, mais aussi les acteurs privés tels que les entreprises ou les ONG, doit permettre non seulement d’assurer la cohérence entre les politiques de développement et de migration, mais surtout de transformer les migrations en un puissant soutien du développement".
En marge du Conseil, Nicolas Schmit a également été reçu par le haut commissaire des Nations unies pour les migrations, António Guterres.
Lors de cette réunion, Nicolas Schmit et António Guterres ont eu un échange de vues sur les politiques de l’Union européenne dans le domaine de la migration. Ils se sont accordés de dire que l’UE devrait adopter une approche globale et renforcer les liens entre les politiques de migration et les politiques de coopération au développement. La politique d’immigration légale au niveau européen devrait également être développée et renforcée. Par ailleurs, il serait important que les pays de l’UE coopèrent davantage dans le domaine de la lutte contre le trafic des êtres humains.
Le ministre délégué a également eu un échange de vues avec le directeur général de l’OIM, Brunson McKinley.