L’initiative "Eco-sacs" vise à réduire l’usage des sacs de caisse à usage unique et à épargner nos ressources naturelles. Dans une première phase, l’éco-sac, le sac d'achats réutilisable, a été introduit en janvier 2004 dans les magasins participants, sans toutefois supprimer les sacs à usage unique. Le projet a connu un grand succès : 26 enseignes ont distribué plus de 770.000 éco-sacs réutilisables dans moins de trois ans.
Lucien Lux a salué ces résultats positifs, obtenus grâce à la bonne collaboration des partenaires de l’action "Eco-sacs", et a souligné l’importance de lancer la deuxième phase du projet. Le ministre a d’ailleurs constaté que le public semble montrer une acceptation croissante des mesures écologiques.
La deuxième phase prévoit la suppression, dès le 29 janvier 2007, des sacs à usage unique gratuits dans les 66 points de vente des enseignes participantes. Les clients seront ainsi encouragés d’avoir recours à l’éco-sac. Comme l’éco-sac est écologique, pratique et remplacé s’il est abîmé, il sera le seul sac réutilisable proposé dans les grandes surfaces participantes. En outre, son prix baisse de 1€ à 0,80€.
Afin de dépanner les clients qui n’ont pas d’alternative réutilisable sur eux, un sac plastique de dépannage au prix de 0,03€ est proposé.
Le lancement de la phase II est accompagné par une série d’actions de promotions dans la presse et sur les lieux de vente.
"La phase II marque un saut qualitatif dans la mise en œuvre de l’action", a indiqué le ministre de l’Environnement qui a lancé un appel aux entreprises de s’associer au projet.
L’action "Eco-sacs" est basée sur un accord entre le ministère de l’Environnement et l’asbl Valorlux, signé le 22 janvier 2004 et prolongé le 1er février 2006.
Des enquêtes menées auprès des consommateurs et des commerçants ont montré que 51,5% des personnes interrogées utilisaient des sacs réutilisables en 2006 contre 34% en 2005. De même, 86,1% des personnes possédaient un éco-sac en 2006 contre 71,1% en 2005.
Le ministre de l’Environnement a profité de la conférence de presse pour annoncer que les travaux relatifs à la révision du plan national de gestion des déchets progressaient considérablement et que le texte révisé sera soumis à la consultation publique au cours du 2e semestre 2007 avant d’être soumis au Conseil de gouvernement vers la fin de l’année 2007. En ce qui concerne les décharges pour déchets inertes, Lucien Lux a communiqué que les décisions récentes prises par les communes de Mondercange, Dudelange et Bettembourg permettent d’augmenter les disponibilités pour déchets inertes à plus de 11 millions de m3.