La ministre de la Famille et de l'Intégration, Marie-Josée Jacobs, rencontre le Conseil supérieur des personnes handicapées

Le 15 janvier 2007, Marie-Josée Jacobs, ministre de la Famille et de l’Intégration, a rencontré les membres du Conseil supérieur des personnes handicapées au Centre Nico Kremer à Heisdorf (Tricentenaire a.s.b.l.).

Les 20 membres effectifs et suppléants nommés par arrêté ministériel du 13 novembre 2006 représentent autant d’associations œuvrant dans le domaine du handicap. S’agissant soit d’associations de personnes handicapées respectivement de membres de leurs familles, soit d’associations offrant des services aux personnes handicapées, les membres rendent présents au sein dudit Conseil les différents types de handicap: physique, cognitif, psychique, sensoriel ou de la communication.

"Il s’agit là d’une grande richesse, a insisté Marie-Josée Jacobs. Le Conseil supérieur des personnes handicapées est un organe consultatif pour le gouvernement, une Denk-Fabrik - un incubateur d’idées - dans lequel les membres apprennent l’un de l’autre et s’engagent ensemble pour la cause des personnes handicapées."

Accueillie par la présidente, Andrée Biltgen, et le vice-président, Michel Colin, la ministre de la Famille et de l’Intégration a cité un certain nombre de projets en cours qui visent directement ou indirectement les personnes handicapées. Elle a renvoyé en premier lieu au projet de loi relatif aux soins palliatifs, à la directive anticipée et à l’accompagnement en fin de vie. Ce projet de loi devra permettre à toutes les personnes qui se trouvent en fin de vie de bénéficier d’un accompagnement de haute qualité. Marie-Josée Jacobs a rappelé que le gouvernement a accepté de financer, en collaboration avec l’association Omega 90, la construction d’un Centre pour personnes en fin de vie à Luxembourg-Hamm. Elle a signalé qu’elle était en attente de lire l’avis concernant ce projet de loi que le Conseil supérieur est en train de finaliser.

La ministre a annoncé qu’elle soumettra sous peu au Conseil de gouvernement un projet de loi relatif aux chiens d’assistance. Par ce projet de loi, elle entend régler les diverses questions concernant les chiens qui sont spécialement formés à accompagner des personnes handicapées dans leurs déplacements et leurs actes de la vie quotidienne: reconnaissance, accès aux lieux ouverts au public et aux lieux à usage collectif, publics ou privés, etc. Les dispositions prévues pour les chiens d’aveugles seront ainsi étendues et généralisées.

La ministre de la Famille et de l’Intégration a invité le Conseil supérieur à se prononcer sur un projet de règlement grand-ducal par lequel certaines dispositions relatives à l’accessibilité des lieux ouverts au public seront précisées et simplifiées. Elle a rappelé que le gouvernement travaille sur une nouvelle loi scolaire, et elle a signalé dans ce contexte qu’il lui importait que l’approche progressive inscrite en 1994 dans la loi régissant les instituts et services d’éducation différenciée était maintenue. En effet, à l’heure actuelle, il appartient aux parents de décider de quelle façon est organisée la scolarisation de leur enfant à besoins spéciaux.

À la fin de la rencontre, Marie-Josée Jacobs a salué le fait que l’Assemblée plénière des Nations unies a adopté le 13 décembre 2006 la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Le gouvernement luxembourgeois s’était engagé fortement lors des négociations de cette Convention, en particulier durant la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne. La ministre a souhaité que la Convention ONU soit rapidement connue par tout le monde en vue de sa mise en œuvre au Luxembourg.

Dernière mise à jour