15 ans après la signature du traité de Maastricht: Jean-Claude Juncker participe aux festivités organisées à Maastricht

Le 7 février 2007, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a prononcé à Maastricht un discours dans le cadre d’un symposium organisé à l’occasion du 15e anniversaire du traité de Maastricht.

Dans le cadre de la cérémonie, le Premier ministre s'est vu remettre une pièce de monnaie commémorative en bronze par Léon Frissen, commissaire de S.M. la reine des Pays-Bas pour la Province de Limbourg.

Ont participé également à cette cérémonie entre autres Ben Bot, ministre des Affaires étrangères néerlandais, Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen, et Willy Claes, ancien ministre des Affaires étrangères belge.

En 1992, Jacques F. Poos, alors ministre des Affaires étrangères, et Jean-Claude Juncker, en sa fonction de ministre des Finances, avaient apposé leurs signatures au traité de Maastricht pour le Luxembourg.

Avec le Traité sur l’Union européenne, signé à Maastricht le 7 février 1992, la Communauté européenne obtient une vocation politique en instituant une Union européenne entre les États membres, organisation reposant sur trois piliers. Le traité entre en vigueur le 1er novembre 1993.

Une des innovations essentielles du traité est notamment la décision de créer une monnaie unique au 1er janvier 1999, sous l’égide d’une Banque centrale européenne, qui parachève l’intégration économique et monétaire au sein du marché unique.

Parmi les autres innovations du traité de Maastricht figurent l’introduction de la citoyenneté européenne et le renforcement des pouvoirs du Parlement européen.

Jean-Claude Juncker a qualifié le traité de Maastricht comme une étape fondamentale en matière de construction européenne: "....well mir d'Europäesch Gemeinschaft an Europäesch Unioun ëmgedeeft hunn, well mir se méi politesch gemaach hunn, déi éischt Spurenelementer fir eng gemeinsam Aussen- a Sécherheetspolitik ugeluecht hunn, d'Rechter vum Europaparlament, dat heescht also d'Demokratiséierung vun den europäeschen Entscheedungsprozesser wiesentlech viru gedriwwen hunn, an da virun allem de Grondsteen geluecht hunn fir d'europäesch Wirtschafts- a Währungsunioun, dat heescht fir den Euro." (source: interview avec Jean-Claude Juncker, Radio RTL du 08-02-2007)

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