Le 20 mars 2007, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration, Nicolas Schmit, a été en déplacement à Prague.
Lors de cette visite, Nicolas Schmit a rencontré Alexandr Vondra, Vice-Premier ministre pour les Affaires européennes.
À l’occasion de leur réunion de travail, les ministres ont abordé des sujets d’actualité européenne, dont, notamment, le traité constitutionnel. Ainsi, alors que Alexandr Vondra a estimé que l’Union européenne avait besoin de réformes plutôt que d’un traité constitutionnel, Nicolas Schmit a rappelé qu’un nouveau traité était indispensable afin de pouvoir accomplir ces réformes nécessaires. Les deux ministres se sont également félicités des avancées en matière de lutte contre le changement climatique sur lesquelles se sont mis d’accord les États membres à l’occasion du sommet européen des 8 et 9 mars 2007. Pour ce qui est de la question du bouclier anti-missiles, Nicolas Schmit a estimé qu’il fallait éviter une division de l’Union européenne sur cette question.
À l’occasion de sa visite de travail, Nicolas Schmit a également eu une entrevue avec le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, à l’occasion de laquelle les ministres ont abordé des questions d’actualité internationale.
Par ailleurs, le ministre délégué a eu une entrevue avec Ondrej Liska, président du Comité pour les Affaires européennes de la Chambre des députés tchèque.
En marge, Nicolas Schmit a participé à une table ronde, avec Karel Schwarzenberg ainsi que les députés européens, Alain Lamassoure et Jo Leinen, sur le thème "Quelle Europe pour demain?".
Dans son intervention, Nicolas Schmit a estimé qu’ "afin de fonder une nouvelle légitimité pour l’Union européenne, il faut trouver, à travers l’Union, des réponses concrètes aux défis de la globalisation". Ainsi, il s’agissait "de montrer aux citoyens que l’Union européenne est la seule voie possible pour faire face à ces défis".