Les ministres ont notamment passé en revue les aspects politiques des opérations de l'OTAN en Afghanistan et au Kosovo.
Concernant l'Afghanistan, ils ont souligné la nécessité d'une "approche globale" afin de coordonner au mieux l'action des différentes organisations internationales présentes en Afghanistan ainsi que l'importance de la formation des forces de sécurité afghanes.
Pour ce qui est du Kosovo, dont le statut est actuellement en cours de discussion, les ministres ont insisté sur la nécessité de mener à bien les travaux au sein du Conseil de sécurité par l'adoption d'une résolution claire sur base des propositions de l'Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies Ahtisaari, indiquant que la KFOR resterait en place tant que la situation sécuritaire l'exigerait.
Les ministres ont par ailleurs eu l'occasion de discuter entre eux, mais également avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, de la question de la défense anti-missile. La nécessité d'un engagement continu entre les différentes parties concernées a été soulignée par une majorité de ministres, dont Jean Asselborn. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a par ailleurs relevé que la défense anti-missile n'était pas le seul moyen pour faire face à une menace en évolution, insistant notamment sur la grande importance attachée aux régimes de non-prolifération.
Les ministres de l'OTAN ont vivement regretté l'annonce faite par le président Poutine d'exercer un moratoire dans la mise en œuvre du traité amendé sur les forces conventionnelles en Europe, traité-clef en matière de maîtrise des armements sur le continent européen.