Mars Di Bartolomeo ouvre le congrès international "Intégrer la santé, la sécurité et le social dans la gestion de l'entreprise"

En date du 29 novembre 2007, le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo, a ouvert le congrès international "La santé au cœur du management: intégrer la santé, la sécurité et le social dans la gestion de l'entreprise".

Bien-être au travail

Au cours des deux dernières décennies, la médecine du travail est passée de l’approche analytique à l’approche préventive. Aujourd’hui, on parle surtout de bien-être au travail.

Ce bien-être ne peut s’établir que dans une entreprise qui est gérée avec professionnalisme, où l’employé peut participer aux décisions, où il connaît les structures, les objectifs ainsi que les résultats. Le stress et l’absentéisme sont souvent la conséquence du fait que l’employé ne se sent pas à l’aise dans son entreprises, qu’il y est un rouage, plus qu’une personne ou un acteur.

Les entreprises ont été confrontées à une pression grandissante qui a fait que beaucoup d’entre elles ont mis en œuvre des systèmes de gestion de la qualité ISO 9000 certifiés. Au fil des ans, des systèmes de gestion de l’environnement (ISO 14001) et de la sécurité (OHSAS 18001) se sont greffés sur ces systèmes de gestion de la qualité.

Aujourd’hui, un des effets positifs de la mondialisation est la nécessité de prendre en compte également les aspects sociaux et humains tels qu’ils sont définis entre autres par les prescriptions de l’OIT ou le référentiel SA 8000. On voit donc se développer des systèmes intégrés dont les objectifs et résultats sont décrits dans les rapports annuels à côté du bilan financier. Les trois piliers du développement durable trouvent maintenant leur place dans les rapports annuels.

La norme ISO 26000 qui va sortir sous peu, mais dont le contenu est déjà parfaitement connu, donne une place égale à la santé et la sécurité, à côté de l’environnement et de l’économie. Elle a ceci de particulier qu’elle ne permet plus la certification par des tiers, par des organismes de contrôle. L’entreprise aura acquise une maturité suffisante pour gérer ses activités sans surveillants, sans policiers et elle peut montrer les preuves de ce savoir-faire à qui le désire, également dans le domaine de la sécurité et de la santé.

Lors de la conférence, quelque 40 participants ont parlé en séances parallèles de sujets aussi variées que la mise en place de systèmes de gestion intégrés RSE, les bonnes pratiques de sécurité et de santé au travail, le calcul de l’empreinte sociale, les maladies professionnelles, les troubles musculo-squelettiques, l’alimentation et l’hygiène, la gestion des produits chimiques, l’inventaire et l’évaluation des risques.

Le congrès a été organisé par la Direction de la santé / division de la santé au travail, en collaboration avec Luxembourg Senior Auditors, l’Université catholique de Louvain et l’Institut de formation COMRH de Lyon.

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