Présentation du Plan d'action national pour la mobilité douce

En date du 15 septembre 2008, le ministre des Transports, Lucien Lux, le ministre des Travaux publics, Claude Wiseler, et le ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, Jean-Marie Halsdorf, ont présenté le Plan d’action national pour la mobilité douce.

Ce plan s’inscrit dans la politique de mobilité du gouvernement, qui par l’interaction de différentes stratégies de mobilité, tel que le concept "mobil2020" et le plan directeur sectoriel "transports" en cours d’élaboration, vise à répondre aux défis de la mobilité au Grand-Duché de Luxembourg.

Une contribution de la mobilité douce à une optimisation du trafic quotidien est évidente, d’où la définition d’un objectif politique d’une augmentation de la part modale de la mobilité douce de 18% actuellement à 25% à l’horizon 2020.

"Le but de la semaine européenne de la mobilité est de recenser de nouvelles alternatives de mobilité afin d’atteindre le split modal 25-75 à l’horizon 2020. Une augmentation de la mobilité douce ne permettrait non seulement d’améliorer notre qualité de vie, de réduire la pollution atmosphérique et de combattre les changements climatiques, mais aussi de désencombrer les routes, de diminuer considérablement le nombre d’embouteillages et d’augmenter la sécurité routière. De plus, la mobilité douce est moins chère, moins stressante et plus saine pour l’utilisateur", a souligné le ministre des Transports, Lucien Lux.

Dans ce contexte, le Plan d’action pour la mobilité douce, élaboré par un groupe de travail interdisciplinaire et interministériel, constitue le document de base et de travail afin de contribuer à atteindre le but ambitieux fixé par le gouvernement, d’intégrer la mobilité douce dans la vie quotidienne.

La structure du plan d’action s’articule autour des différents domaines en relation avec la mobilité douce. C’est pourquoi le plan est composé de deux volets interdépendants, que sont d’une part un descriptif respectivement une définition des différents domaines d’application, tel que l’information, la communication, l’aménagement du territoire, la législation et les infrastructures de transports entre autres, et d’autre part un programme d’action définissant, suivant le domaine d’application concerné, les mesures à concrétiser en vue de contribuer à une amélioration de la mobilité douce.

Actuellement, la majorité des déplacements font moins de 3 km et pourraient se faire à pied ou en vélo. Le déplacement à pied est plus rapide que la voiture pour les distances situées en dessous de 500 m, tandis que le vélo est à préférer pour les distances inférieures à 4,5 km.

"La loi de 1999 portant création d'un réseau national de pistes cyclables prévoyait la réalisation de 990 kilomètres de pistes cyclables ", a rappelé Claude Wiseler. "Actuellement nous avons déjà réalisé 600 kilomètres, dont la majorité sont indépendantes du réseau routier. Afin de rendre le vélo plus compétitif par rapport aux autres moyens de transports, il faut proposer un réseau complet à l’utilisateur. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train de dresser un relevé des tronçons manquants afin de réaliser un réseau continu et interconnecté de pistes cyclables. Ces réalisations sont malheureusement souvent retardées à cause de problèmes d’acquisition", a expliqué le ministre des Travaux publics.

Le Plan d’action national pour la mobilité douce a été adopté par le Conseil de gouvernement du 12 septembre 2008. Il énumère toute une série de mesures qui pourraient être mises en œuvre afin de promouvoir la mobilité douce, donc la marche à pied et la pratique du vélo, qui présente un potentiel important non utilisé à l’heure actuelle en vue de l’amélioration de la mobilité des personnes en général.

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