Jean-Claude Juncker et Jeannot Krecké aux réunions de l'Eurogroupe et de l'Ecofin informel à Prague

Le Premier ministre, ministre des Finances et président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, ont participé aux réunions de l’Eurogroupe et de l’Écofin informel qui ont lieu les 3 et 4 avril 2009 à Prague.

Sous la présidence de Jean-Claude Juncker, les ministres des Finances et/ou de l’Économie des 16 États membres de la zone euro ont fait le point sur la situation économique et financière dans la zone euro et ont procédé à une analyse des résultats du sommet du G20 qui s'est tenu le 2 avril à Londres.

Pour Jean-Claude Juncker, la situation économique "n’est pas bonne", mais il y a selon lui des "signes encourageants" bien qu’ils ne soient pas nombreux.

Le président de l'Eurogroupe Juncker a demandé au commissaire européen Joaquin Almunia ainsi qu’aux ministres des Finances présents au sommet du G20 de faire rapport à leurs collègues sur les résultats obtenus à Londres, "qui nous conviennent parfaitement, en ce sens qu’elles sont ambitieuses, qu’elles vont loin et qu’elles devraient être de nature à redonner confiance puisque la communauté internationale a pris, d’après nous, de bonnes décisions". L’Eurogroupe s’est également déclaré satisfait que ses travaux préparatoires soient reflétés "à merveille" dans les conclusions du G20.

L’Eurogroupe a examiné les situations financières et budgétaires de plusieurs pays membres de la zone euro, notamment l’Espagne, la France, la Grèce et l’Irlande, à l’encontre desquels la Commission européenne a recommandé la mise en œuvre de la procédure pour déficit excessif telle qu’elle est prévue par le pacte de stabilité et de croissance.

Concernant les cas de l’Irlande et de la Grèce, Jean-Claude Juncker a fait état du "problème grave qui se pose en Irlande" et a salué la décision du gouvernement irlandais "d’annoncer des mesures supplémentaires dans les semaines à venir" pour venir à bout de son déficit excessif.

Pour ce qui est de la Grèce, l’Eurogroupe a insisté que le pays devra prendre "des mesures résolues", position que le gouvernement hellène partage. Un nouveau point sur la situation budgétaire et financière en Grèce sera fait au mois de juin 2009.

Une autre discussion concernait le programme de stabilité de Chypre.

Dernière mise à jour