Réunion du Comité de coordination tripartite

Le Comité de coordination tripartite s'est réuni le 1er mars 2004 sous la présidence du Premier ministre Jean-Claude Juncker.

La réunion du 1er mars portait essentiellement sur le protocole de Kyoto. En effet, le gouvernement luxembourgeois doit présenter avant le 31 mars 2004 à la Commission européenne son programme de transposition des objectifs de Kyoto. Les représentants du gouvernement, des organisations patronales et des syndicats ont également eu un échange de vues concernant la transposition de la directive "Emission Trading".

A l'issue de la réunion, le ministre de l'Economie Henri Grethen a rappelé dans ce contexte les nombreuses initiatives de l'industrie luxembourgeoise en matière de réduction des émissions CO2.

Le ministre de l'Environnement Charles Goerens, pour sa part, a souligné l'intention du gouvernement luxembourgeois de rester attaché aux objectifs qu'il s'est fixés, notamment la réduction des émissions de CO2 de 28% d'ici 2010, respectivement 2012.

Les objectifs et le contenu du protocole de Kyoto

L'objectif du protocole est de lutter contre les changements climatiques par une action internationale de réduction des émissions de certains gaz à effet de serre responsables du réchauffement planétaire.

Le protocole de Kyoto s'attaque aux émissions de six gaz à effet de serre:

  • le dioxyde de carbone (CO2);

  • le méthane (CH4);

  • l'oxyde nitreux (N20);

  • l'hydrofluorocarbones (HFCs);

  • l'hydrocarbure perfluorés (PFCs);

  • l'hexafluorure de soufre (SF6).

Les Etats membres de l'Union européenne doivent réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre de 8% entre 2008 et 2012. Le Luxembourg s'est engagé à réduire leurs émissions de CO2 de 28% jusqu'à 2012.

Pour atteindre ces objectifs, le protocole propose une série de moyens:

  • renforcer ou mettre en place des politiques nationales de réduction des émissions (accroissement de l'efficacité énergétique, promotion de formes d'agriculture durables, développement de sources d'énergies renouvelables...);

  • coopérer avec les autres parties contractantes (échange d'expériences ou d'informations, coordination des politiques nationales dans un souci d'efficacité à travers des mécanismes de coopération à savoir permis d'émission, mise en oeuvre conjointe et mécanisme de développement propre).

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