Jean-Claude Juncker aux réunions de l´Eurogroupe et du Conseil "Affaires économiques et financières": le poste du président de l'Eurogroupe à l'ordre du jour

Le Premier ministre, ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, a participé aux réunions de l’Eurogroupe et du Conseil "Affaires économiques et financières" qui se tenaient sous Présidence néerlandaise le 5 juillet 2004 à Bruxelles.


Jean-Claude Juncker et le ministre irlandais des Finances, Charles McCreevy, en marge du Conseil "Affaires économiques et financières" à Bruxelles

Réunion de l'Eurogroupe

Au sein de l’Eurogroupe, les ministres des Finances des 12 pays membres de la zone euro ont débattu des développements économiques et financiers récents ainsi que du renforcement des méthodes de travail de l’Eurogroupe.

Dans ce domaine, les ministres ont discuté de la possibilité de doter l’Eurogroupe d’un président élu par ses pairs pour une période de deux ans et demi. L’Eurogroupe étant une réunion informelle des ministres des États membres dont la monnaie est l’euro, l’idée d’installer un président élu plutôt que de confier la conduite des travaux aux présidences successives du Conseil - pour autant qu’il s’agisse d’un pays membre de l’Eurogroupe -, a déjà été évoquée à plusieurs reprises ces dernières années. Le projet de la Constitution européenne prévoit d’ailleurs le même système. Selon la Présidence néerlandaise du Conseil, le fait que l’Eurogroupe est une enceinte informelle donne aux ministres la liberté de désigner à tout moment un de leurs pairs comme président. Des questions restent toutefois ouvertes quant aux compétences du futur président élu de l’Eurogroupe et ses attributions dans la représentation extérieure de l’euro dans les enceintes internationales officielles et informelles. Il est attendu que les ministres continueront les discussions à ce sujet lors de leur réunion informelle à Scheveningen  les 10 et 11 septembre 2004.

"Dat ass ee Posten, deen et nach net gëtt. Et ass eng Iwwerleeung, scho méi laang, am Krees vun deenen 12 Euro-Ministeren, fir sech eng stabel Présidence ze ginn vun zwee Joer, zwee an en halleft Joer. An dat soll haaptsächlech geschéien, fir d’Wirtschaftspolitiken an Europa besser ze coordinéieren a fir datt d’europäesch Zentralbank an de Präsident vun der europäescher Zentralbank ee gutt identifizéierbaren politesche Gespréichspartner huet. Doriwwer fannen de Moment Gespréicher statt, ënner der hollännescher Präsidentschaft. Déi mécht eng Propositioun, wahrscheinlech fir de September, wéi esou ee Poste géing ausgesinn, am Detail. Dat ass ee Poste mat grousser Influenz, well deen zoustänneg ass, an Haaptlinn, fir d’europäesch Wirtschaftspolitik an domat och fir d’europäesch Konjunkturpolitik an d’europäesch Aarbechtsmaartpolitik. A mäin Numm gëtt do genannt, an et ass jo eng Aarbecht, déi ee ka parallel maachen, awer eng, déi engem groussen Afloss gëtt, an dat loossen ech mat Rou op mech zoukommen. An ech sinn do net Kandidat. Stupiderweis ass een net Kandidat, et gëtt ee gefrot. Also dofir ginn ech gefrot."

Interview avec le Premier ministre Jean-Claude Juncker au sujet de la présidence de l'Eurogroupe, RTL Radio Lëtzebuerg, 6 juillet 2004

Les ministres ont écouté des rapports de la Commission européenne sur les finances publiques et de la Banque centrale européenne sur les développements récents en matière de politique des taux de change, notamment en relation avec l’adhésion des dix nouveaux États membres.

Conseil "Affaires économiques et financières"

La première session du Conseil "Affaires économiques et financières" sous Présidence néerlandaise a donné aux délégations l’occasion de se prononcer sur le programme de la Présidence qui comporte entre autres la réduction de la charge administrative des entreprises, le cadre financier de l’Union européenne pour la période 2007 à 2013, la lutte contre le financement du terrorisme et la législation sur les services financiers. 

Le Conseil a analysé ensuite les premiers programmes de convergence des dix nouveaux États membres et a décidé la mise en oeuvre de procédures pour déficit excessif à l’encontre de six de ces pays, à savoir Chypre, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque. Une autre décision pour déclencher la procédure pour déficit excessif a été prise à l’égard de la Grèce. Le Conseil a mis fin à la procédure d’avertissement précoce pour risque de déficit excessif à l’encontre de l’Italie. Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi, qui assure l’intérim au ministère de l’Économie et des Finances depuis la démission de Giulio Tremonti, a annoncé des économies budgétaires supplémentaires de 7,5 milliards d'euros permettant ainsi à son pays de ne pas dépasser les 3% de déficit budgétaire en 2004.

Le Conseil a finalement entendu un rapport du coordinateur de l’Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, Gijs de Vries, sur les mesures à prendre dans la lutte contre le financement du terrorisme.

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