Jeannot Krecké, François Biltgen et Octavie Modert assistent au Conseil "Compétitivité" de l'Union européenne

Le Conseil  "Compétitivité" de l’Union européenne s'est réuni à Bruxelles les 23 et 24 septembre 2004.

Jeannot Krecké, ministre de l'Économie et du Commerce extérieur, François Biltgen, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Octavie Modert, secrétaire d’État à la Culture, à l’Enseignement supérieur et à la Recherche ont représenté le Luxembourg.


Jeannot Krecké en marge de la réunion

Le Conseil a débuté dans la soirée du 23 septembre par un dîner informel auquel a participé l'ancien Premier ministre néerlandais, Wim Kok, qui préside actuellement un groupe de haut niveau chargé par le Conseil européen de mars 2004 de faire des propositions pour la révision à mi-parcours du processus de Lisbonne.

Le 24 septembre 2004, les discussions du Conseil ont porté, d’une part, sur la situation économique et la compétitivité ainsi que sur les communications de la Commission intitulées "Accompagner les mutations structurelles: une politique industrielle pour l’Europe élargie". Un sujet de discussion spécifique était le retard pris par certains pays, dont le Luxembourg,  dans la transposition des directives du Marché intérieur. Jeannot Krecké, ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, a affirmé que l’engagement pris au niveau gouvernemental pour augmenter le nombre de Conseillers d’Etat de 21 à 27, ainsi que la possibilité d’adopter sans discussion et sans rapport certains règlements européens dans la législation nationale, allaient pallier à la lenteur du processus actuel.

A l'ordre du jour de la partie consacrée au volet ‘Recherche’, figurait le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), les nanotechnologies et la mise en oeuvre du 6ème programme cadre en matière de développement des technologies de recherche.  Pour ce dernier, le Luxembourg, représenté par François Biltgen et Octavie Modert, a manifesté son appui au rapport de la présidence néerlandaise concernant l'évaluation de l'efficacité des nouveaux instruments, en insistant sur l'importance de valoriser les instruments traditionnels existants qui garantissent un accès aux petites et moyennes entreprises.

En ce qui concerne ITER, où le débat porte toujours sur le lieu du site (site européen, en France, ou site japonais), les discussions au Conseil ont montré une volonté ‘européenne’ d'aller de l'avant, tout en espérant l'intérêt d'une coopération mondiale à la concrétisation de ce projet, très attendu par le monde scientifique.  L’appui communautaire, qu’il s’agit de respecter en toutes circonstances, serait de 1.8 milliards (soit 40 % du coût total). Les discussions continueront au prochain conseil du 25-26 novembre. 

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