Jean-Louis Schiltz dresse le bilan semestriel sur la politique de coopération au développement

Le 12 juillet 2005, le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire Jean-Louis Schiltz a dressé le bilan semestriel de la politique de coopération au développement. Il a surtout mis le point sur le nouvel accord du seuil en matière d’aide publique au développement à l’horizon 2010-2015.

Jean Louis Schiltz a noté que "les autres ministres de la Coopération et moi, nous sommes convaincus que l’année 2005 sera l’année  pour le développement".

Il a souligné par ailleurs que "le 24 mai 2005, lors de la réunion des ministres européens en charge de la Coopération au développement, nous avons convenu d’un nouvel engagement collectif pour un seuil de 0,56% du PIB à l’horizon 2010 et un seuil de 0,70% du PIB en 2015. Cela est une avancée majeure, puisque c’est la première fois que nous mettons une date claire à ce 0,70% du PIB depuis de nombreuses années."

Selon Jean-Louis Schiltz, l’accord démontre que l’Europe ne fait pas seulement des promesses, mais qu’elle les respecte et qu’elle s’engage.

L’Union européenne, les membres du G8 et les autres donateurs ont ainsi décidé de différer 42 milliards d’euros d’aide au développement. A l’heure actuelle, le Luxembourg, le Pays-Bas et la Suède sont les leaders en ce qui concerne la somme investi dans le développement.

Jean-Louis Schiltz a par la suite donnée les explications suivantes: "L’augmentation de la somme d’aide publique, signifie aussi que l’Union européenne doit assurer une meilleure qualité en ce qui concerne le contrôle du flux d’argent. Il est impératif de savoir combien d’argent parvient vraiment à sa destination, à savoir les pays en développement. Selon le rapport d’Action aid, seulement 20 pourcent des aides financières luxembourgeoises sont affluées dans la gestion et dans les frais d’organisation. Mais les autres pays nécessitent bien plus que 20 pourcent. L’installation des indicateurs pour contrôler le flux d’argent est impératif. La qualité inclus entre autre aussi la formation du personnel dans les pays en développement pour être indépendant."

Selon le ministre Schiltz, "un autre point important de cette année, fût la signature de l’accord de Cotonou révisé". Cet accord de partenariat entre l’Union européenne et les 78 États ACP (Afrique/Caraïbes/Pacifique) a été conclu pour une période de 20 ans en 2000. "Cette révision a permis d’améliorer le partenariat dans toutes ses composantes, notamment les dispositions politiques, celles concernant la coopération au développement et celles en matière de procédures de mise en œuvre et de gestion de la coopération financière", a souligné Jean-Louis Schiltz.

Le principal but serait de réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement, qui est de réduire à moitié la pauvreté en 2015.

En guise de conclusion, Jean-Louis Schiltz a ajouté que "l’Union européenne entend jouer un rôle majeur au Sommet du millénaire en septembre 2005 aux Nations unies à New York."

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