Lucien Lux présente ses conclusions dans le cadre de la troisième réunion de la Tripartite ferroviaire

Le 14 novembre 2005, la Tripartite ferroviaire a réuni le gouvernement, les organisations syndicales ainsi que le patronat pour une nouvelle session de travail sur l'avenir des Chemins de fer luxembourgeois (CFL). Cette troisième réunion était consacrée à l’avenir du fret ferroviaire.

Quatre raisons pour la restructuration du fret ferroviaire luxembourgeois

Selon Lucien Lux, ministre des Transports, la restructuration de ce secteur est d’une importance fondamentale. Ce n’est pas uniquement la libéralisation du secteur qui rend nécessaire l’élaboration de nouveaux concepts dans le secteur ferroviaire au Luxembourg mais il s’agit également de renforcer le transport ferroviaire pour diminuer, dans un souci écologique, la part du transport routier, qui augmente de plus en plus.

En outre, les déficits structurels dans le domaine du fret ferroviaire luxembourgeois exigent des modifications et ceci d’autant plus que le ministre constate actuellement une importante concentration dans ce secteur au plan européen.

Arcelor, un partenaire potentiel

Lucien Lux a répété qu’ « une joint venture des CFL avec Arcelor bénéficie d’un préjugé favorable du gouvernement. Ce préjugé favorable s’est vu renforcé au cours des échanges de vues d’aujourd’hui, car il y a désormais un consensus entre le gouvernement, les syndicats et la direction sur une collaboration avec Arcelor, qui est jugé comme partenaire approprié par tous ».

Dans ce contexte le ministre a une fois de plus souligné que les CFL détiendraient une part majoritaire dans une potentielle joint venture. En guise de conclusion, il s’est dit très déterminé à « lutter pour l’avenir du secteur du fret ».

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