Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Jean Asselborn, a assisté du 24 au 28 septembre 2007 au débat général de la soixante-deuxième session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York.
À la veille du débat général, le Vice-Premier ministre a participé à la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale consacrée au changement climatique, convoquée sur initiative du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon.
Dans son discours, Jean Asselborn a souligné l’importance de la prévention du changement climatique et de la réduction des émissions de CO2. Il a insisté sur la nécessité de créer un cadre approprié d’incitations pour encourager la diffusion des technologies requises pour faire baisser les émissions, pour stimuler les progrès technologiques et pour orienter les investissements vers des options plus durables.
Pour le chef de la diplomatie luxembourgeoise, "la dégradation de l’environnement, la déperdition des ressources naturelles et le caractère - dorénavant inéluctable - du changement climatique représentent un frein sinon un obstacle à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement".
Le Vice-Premier ministre a estimé qu’il revient aux pays industrialisés d’assurer non seulement leur rôle de leader pour ce qui est de la diminution de leurs propres émissions, mais également de se montrer solidaires envers les pays en voie de développement, souvent les plus exposés aux conséquences du changement climatique.
Jean Asselborn a enfin lancé un appel pour examiner de nouveaux moyens de mobilisation de ressources supplémentaires afin de financer des projets d’adaptation au changement climatique dans les pays les moins développés.
Dans son intervention à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies dans le cadre du débat général, le 28 septembre, le Vice-Premier ministre a insisté notamment sur la nécessité d’une prise en compte simultanée des dimensions de la paix et de la sécurité, des droits de l’Homme et de l’état de droit et du développement socio-économique, et d’une recherche de solutions communes aux grandes problématiques internationales.
Dans un survol de la situation internationale en matière de paix et de sécurité, Jean Asselborn s’est arrêté notamment sur le Kosovo, les événements en Birmanie/Myanmar et le dossier nucléaire iranien. Il a lancé un appel à l’Iran à se mettre enfin en conformité avec les trois résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et à suspendre toute activité liée à l’enrichissement.
Au cours de son séjour à New York, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a également eu une série d’entrevues bilatérales, dont notamment avec les Premiers ministres de l’Albanie et du Monténégro ainsi qu’avec ses homologues de l’Afghanistan, de la Bosnie-Herzégovine, du Costa Rica, de l’Égypte, de l’Indonésie, de l’Iran, de la Namibie, du Niger, de la Serbie, de Singapour, de l’Ukraine et de la Turquie. Il a aussi eu l’occasion de s’entretenir avec le président de la 62e session ordinaire de l’Assemblée générale, Srgjan Kerim.
À l’instar des années passées, des réunions des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne avec le secrétaire d’État américain, Condoleezza Rice, et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, ont encore eu lieu.
Le Vice-Premier ministre a enfin participé à des réunions ministérielles sur "L’alliance des civilisations" ainsi que sur l’abolition de la peine de mort et a assisté à un événement de haut-niveau à l’occasion du 10e anniversaire de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction.
Le débat général de la 62e session de l’Assemblée générale a finalement servi de cadre à l’établissement de relations diplomatiques avec des îles des Caraïbes, à savoir, Antigua et Barbuda, St. Vincent et les Grenadines, les Bahamas ainsi qu’avec le Timor Leste.