En début d'année, le Grand-Duché de Luxembourg et la Belgique avaient proposé ensemble - avec l'appui formel de la France - d'inscrire parmi les nouvelles priorités communautaires en matière de réseaux transeuropéens des transports, l'aménagement de la relation par voie de chemin de fer entre Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg, avec l'objectif de ramener la durée de parcours à 3 heures à l'horizon de la mise en œuvre des investissements envisagés.
Comme le groupe à haut niveau chargé d'étudier le dossier n'a pas retenu le projet Eurocap-Rail parmi ses propositions, les trois gouvernements sont intervenus auprès de la Commission européenne pour qu'elle reprenne le projet dans sa proposition formelle qu'elle soumettra prochainement aux autres institutions communautaires.
Suite à l'entrée en fonction du nouveau gouvernement fédéral belge, le ministre des Transports Henri Grethen s'est adressé au membre du gouvernement belge en charge de la SNCB, le ministre Johan Vande Lanotte, pour lui proposer un accord intergouvernemental en bonne et due forme sur la consistance des aménagements infrastructurels à réaliser sur la section Bruxelles - Luxembourg, sur les modalités d'exploitation future du service ferroviaire et sur les conditions de financement du projet.
Il a invité les CFL à poursuivre parallèlement la mission entamée ensemble avec la SNCB et la SNCF pour définir et mettre en œuvre les mesures réalisables à court terme qui permettent d'améliorer la qualité du service et de réduire la durée de parcours des trains.