Dépôt du projet de budget de l'Etat pour 2009

Le 1er octobre 2008, le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden, a déposé à la Chambre des députés le projet de loi concernant le budget des recettes et des dépenses de l'État pour l'exercice 2009.

Après le dépôt, le Premier ministre et ministre des Finances Jean-Claude Juncker [transcription de l'intervention] et le ministre Luc Frieden [transcription de l'intervention] ont commenté le projet de budget.

"Le budget 2009 se veut un budget de confiance malgré les temps difficiles", a noté le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden. Le ministre des Finances Jean-Claude Juncker pour sa part a souligné, que "ce n'est pas seulement le budget de l'Etat, mais surtout celui du pays", avant de préciser que c'est un "outil volontariste" qui n'est toutefois pas sans risques: "Les hypothèses sur lesquelles il se base doivent encore se confirmer".

"Nous avons fait preuve d'une grande discipline budgétaire et d'une grande responsabilité", a précisé le ministre du Trésor et du Budget, tout en soulignant que "ce budget compte renforcer le pouvoir d'achat des gens et préparer l'avenir économique du pays".

"Et ass ee Budget - doduerch ass en e bëssen anescht wéi aner Budgeten an der Europäescher Unioun - dee ganz däitlech de Retour vun der Politik an d'wirtschaftlech an an d'sozial Gesamtzesummenhäng vum Land markéiert, an dofir ass et ee Budget, deen d'Politik responsabiliséiert fir dat Ganzt an net nëmme fir hirt eegent Uleies." (Jean-Claude Juncker)

Dans le cadre de la présentation du budget pour 2009, le Premier ministre, ministre des Finances, Jean-Claude Juncker a également annoncé que le gouvernement a confirmé que le barème de l’impôt sera adapté au 1er janvier 2009. Cette mesure avait déjà été annoncée lors de la déclaration du Premier ministre sur la situation économique, sociale et financière du pays, le 22 mai 2008 à la Chambre des députés. Contrairement à l’annonce d’alors, l’adaptation ne sera pourtant pas de 6, mais de 9% au 1er janvier 2009. Parallèlement l’abattement compensatoire pour salariés et l’abattement de retraite seront abolis et remplacés par un crédit d’impôt de € 300, également à partir du 1er janvier 2009. L’abattement monoparental sera également aboli pour être remplacé par un crédit d’impôt de € 750.

Au niveau de la fiscalité des entreprises, le gouvernement a confirmé son intention de baisser l’impôt sur les collectivités de 1% au 1er janvier 2009. Le droit d’apport sera aboli.

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