Jean-Claude Juncker, Lydie Polfer et Charles Goerens au sommet de l´OTAN à Istanbul

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Lydie Polfer et le ministre de la Défense Charles Goerens ont participé au sommet de l’OTAN qui s’est tenu du 27 au 29 juin 2004 à Istanbul.


Accueil officiel par le président turc, Ahmet Necdet Sezer, et le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer

La Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont participé pour la première fois à la réunion au sommet des chefs d’État et de gouvernement depuis leur adhésion à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, le 2 avril 2004.


Jean-Claude Juncker et le président américain, George W. Bush

Suite à la demande du nouveau gouvernement irakien de pouvoir disposer de l’expertise et de personnel de l’OTAN pour la formation des ses forces de sécurité, le sommet a adopté la déclaration sur l’Irak donnant une suite favorable à cette demande. Les modalités exactes de cette assistance seront déterminées dans les mois à venir. 


Jean-Claude Juncker et le Premier ministre portugais, José Manuel Durao Barroso

À l’ordre du jour figuraient par ailleurs

  • l’extension de l’opération de l’OTAN en Afghanistan en soutien du processus de Bonn. Les pays membres de l’OTAN ont ainsi décidé décidé d’élargir la mission de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF), dirigée par l'OTAN en Afghanistan, y compris par l'établissement de plusieurs équipes de reconstruction provinciale (PRT) supplémentaires, et en renforçant leur soutien pour les élections à venir;


Lydie Polfer et son homologue américain, Colin Powell

  • le renforcement de la contribution de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme, y compris dans le domaine des armes de destruction massive. Dans sa déclaration d’Istanbul, l’OTAN met notamment l’accent sur la coopération transatlantique comme pierre angulaire de la lutte contre le terrorisme ;
  • la contribution à la stabilité des Balkans notamment par la conclusion de la mission de la SFOR, par une nouvelle mission de l’Union européenne en Bosnie et par la poursuite de l’engagement de l’OTAN au Kosovo. Les chefs d’État et de gouvernement des 26 pays membres de l’OTAN ont ainsi décidé de mettre un terme aux opérations de l'Alliance menées avec succès par la SFOR en Bosnie-Herzégovine, et ont noté avec satisfaction que l'Union européenne est prête à y déployer une nouvelle mission distincte, en vertu d'un mandat des Nations unies au titre du chapitre VII de la Charte et sur la base des arrangements "Berlin +" agréés entre l’Union européenne et l’OTAN;
  • fourniture de forces plus performantes, davantage utilisables et plus adaptables en soutien des nouvelles missions de l’OTAN ;
  • le renforcement de la coopération avec les partenaires, en particulier dans la région euro-atlantique et au-delà.

Les chefs d’État et de gouvernement ont également réaffirmé que la porte de l'OTAN resterait ouverte à de nouveaux membres et ont encouragé l'Albanie, la Croatie et l'Ancienne République yougoslave de Macédoine à poursuivre les réformes nécessaires pour progresser sur la voie de l'adhésion à l'OTAN.

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