Résumé des travaux du 14 janvier 2000

Le gouvernement luxembourgeois s'est réuni pour la première fois cette année sous la présidence du Premier ministre Jean-Claude Juncker.

La séance a débuté avec un exposé de la ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer sur la politique internationale et européenne suivi d'échanges entre les membres du gouvernement concernant la Conférence intergouvernementale sur la réforme des institutions de l'Union européenne, qui commencera le 14 février 2000. Dans ce contexte le Premier ministre a annoncé devant la presse que le commissaire européen chargé des questions institutionnelles, Michel Barnier, se rendra à Luxembourg, le mercredi, 19 janvier 2000, pour une entrevue avec le gouvernement luxembourgeois. Le gouvernement a, en outre, décidé de charger un groupe de travail, composé de hauts fonctionnaires, du suivi des travaux de la conférence intergouvernementale.

Toujours dans le contexte européen, le gouvernement s'est penché sur la question de la transposition tardive de directives européennes en législation nationale. Actuellement 214 directives européennes n'ont pas encore été transposées en droit luxembourgeois, dont 82 concernant le marché intérieur. Pour 145 de ces directives les délais de transposition n'ont pas pu être respectés.

Au niveau national, le gouvernement a décidé de proposer, à S.A.R le Grand Duc, Raymond Kirsch comme nouveau président du Conseil d'Etat et Marcel Sauber et Pierre Mores comme Vice-présidents.

Gaston Reinesch, administrateur général au ministère des Finances, a été nommé au poste de président du conseil d'administration de l'entreprise des Postes et Télécommunications.

Le gouvernement a adopté le plan de développement rural pour les années 2000 à 2006. Ce PDR s'inscrit dans le suivi des décisions concernant l'agenda 2000, et sera soumis pour approbation à la Commission européenne. Le plan luxembourgeois de développement rural aura un coût de 14,3 milliards de LUF sur sept ans et sera concentré sur cinq axes: l'amélioration structurelle du secteur agricole, le soutien de l'activité agricole dans la zone défavorisée, la protection de l'environnement et la préservation de l'espace naturel afin de contribuer à la réalisation des objectifs communautaires en matière d'agriculture et d'environnement, le développement durable de la sylviculture et, enfin, l'encouragement à l'adaptation et au développement des zones rurales.

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