Résumé des travaux du 10 mars 2000

Extraits de la conférence de presse du Premier ministre Jean-Claude Juncker

Le gouvernement luxembourgeois s'est réuni en Conseil ce vendredi 10 mars 2000, sous la présidence du Premier ministre Jean-Claude Juncker.

 


Les ministres lors du Conseil de gouvernement du 10 mars 2000

Les membres du gouvernement ont d'abord entendu le rapport du ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer sur les conclusions à tirer de la conférence diplomatique qui a réuni, au cours de la semaine, les responsables politiques du ministère des Affaires étrangères et du Commerce extérieur ainsi que du ministère de la Coopération, de l'Action humanitaire et de la Défense et les ambassadeurs luxembourgeois à l'étranger. Vu les résultats très satisfaisants de cette conférence, le gouvernement a décidé de convoquer une telle réunion annuellement. En plus, les ambassadeurs en poste dans les Etats membres de l'Union européenne auront des réunions avec les membres du gouvernement deux fois par an, les membres du gouvernement en déplacement dans les autres pays profiteront de leurs déplacements pour rassembler les ambassadeurs en poste dans les régions respectives.

Le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères ont également informé leurs collègues sur les entretiens qu'ils ont eus avec le Premier ministre portugais Antonio Guterres, président en exercice du Conseil européen, dans le cadre de sa tournée des capitales en vue du Conseil européen extraordinaire sur l'Emploi, les réformes structurelles et l'exclusion sociale, qui se tiendra les 23 et 24 mars à Lisbonne. Le gouvernement luxembourgeois partage complètement l'approche de la présidence portugaise d'inscrire le sujet de ce Conseil européen extraordinaire dans la suite des Conseils européens de Luxembourg en 1997 et Cardiff en 1998 et de préciser ainsi les lignes directrices pour l'emploi en vue d'améliorer les marchés du travail et de lutter contre l'exclusion sociale. Le gouvernement luxembourgeois se félicite également du fait que ce sommet de Lisbonne pourrait être le point de départ d'une véritable politique sociale européenne répondant ainsi à des réflexions luxembourgeoises de longue date concernant, notamment, des normes sociales minimales en UE. Le gouvernement regrette que ces idées, reprises dans le papier de travail des gouvernements belge, français, italien et luxembourgeois, ne trouveront pas encore l'unanimité des Quinze à Lisbonne. Selon le Premier ministre Jean-Claude Juncker, la présidence française du Conseil de l'Union européenne, devrait continuer à travailler sur ce dossier afin de finaliser un agenda social pour la fin de l'année.

Le gouvernement a ensuite pris note et accepté une demande d'interpellation du député socialiste Marc Zanussi au sujet de la politique du gouvernement en matière de transports.

Les membres du gouvernement ont ensuite poursuivi leurs travaux de préparation en vue de la réunion du Comité de coordination tripartite le 27 mars 2000. Cette réunion sera placée dans le contexte des conclusions du Conseil européen extraordinaire de Lisbonne et le gouvernement entend également y inclure des éléments en relation avec le programme de stabilité luxembourgeois qui sera discuté et adopté le lundi, 13 mars 2000, par le Conseil Écofin à Bruxelles, ainsi que les conclusions du Fonds Monétaire International (FMI) sur la situation économique, financière et sociale du Luxembourg qui met favorablement en exergue la politique poursuivie par le gouvernement.

Une entrevue avec des représentants de l'Association des Banques et Banquiers luxembourgeois (ABBL) aura lieu le 27 avril. Les discussions porteront essentiellement sur le secret bancaire et l'harmonisation fiscale dans l'Union européenne.

La Journée de Commémoration nationale a été fixée au 15 octobre 2000.

Suite à la décision du gouvernement en Conseil du 4 février 2000 d'augmenter les primes d'apprentissage de 4,5%, le gouvernement a adopté un projet de règlement grand-ducal fixant ces primes à 1.800 LUF par mois d'apprentissage en cas de réussite de l'année d'apprentissage et à 2.900 LUF pour les professions caractérisées par un manque de candidats à l'apprentissage. En outre, il est proposé d'augmenter de 12% à 15% l'aide complémentaire de promotion de l'apprentissage consentie à l'employeur qui occupe un apprenti sur la base d'un contrat ou d'une déclaration d'apprentissage pour un métier ou une profession caractérisée par un déficit structurel de main-d'œuvre ou par un manque d'offre de postes d'apprentissage.

Le gouvernement a, en outre, adopté trois projets de règlements grand-ducaux, concernant, premièrement les modalités relatives à l'administration du patrimoine des caisses de pension, et, deuxièmement la consultation des fonds d'archives aux Archives nationales et enfin les conditions pour l'obtention de l'agrément pour l'activité d'accueil et d'hébergement de plus de trois et moins de huit mineurs d'âge simultanément.

(Publié le 10 mars 2000)

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