Voyage du ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer en Egypte, au Liban et en Syrie

Lydie Polfer, ministre des Affaires étrangères, a effectué du 10 au 12 novembre 2003 une tournée au Moyen Orient qui l'a mené successivement en Egypte, au Liban et en Syrie.

Les discussions entre Lydie Polfer et son homologue égyptien Ahmed Maher ont porté principalement sur une intensification des relations bilatérales et un engagement régional accru de l'Union européenne ainsi que sur une analyse du conflit israélo-palestinien à la lueur des dernières évolutions et la situation en Irak.

Lydie Polfer et Ahmed Maher

Au chapitre des relations bilatérales, le ministre Maher s'est félicité de la ratification récente par la Chambre des députés de l'accord d'association entre l'Union et l'Egypte qui vise à intensifier les liens politiques et économiques entre les partenaires. Dans ce contexte, les responsables égyptiens ont également plaidé en faveur du développement des échanges commerciaux entre le Luxembourg et l'Egypte alors que la balance commerciale est largement excédentaire en faveur du Grand-Duché. Ils ont relevé par ailleurs que l'économie égyptienne dénombre actuellement 32 entreprises à participation luxembourgeoise.

Pour ce qui est des dossiers politiques, les ministres ont constaté une très large communauté de vues dans l'analyse et l'approche des problèmes régionaux. Au cours de leurs discussions ils se sont exprimés en faveur d'une solution négociée au conflit qui oppose Israël et l'Autorité Palestinienne et ils préconisent l'établissement de deux Etats vivant côte à côte et en sécurité. Les deux ministres ont estimé que la communauté internationale devrait peser de tout son poids pour influer en direction d'une telle situation alors que les négociations menées par des membres de l'Autorité Palestinienne et de l'opposition israélienne ont permis de dégager un compromis d'ensemble pour les problèmes qui opposent les deux partis, fournissant ainsi la preuve qu'une solution négociée reste possible en dépit de la recrudescence de la violence des derniers mois.

Au cours des discussions, Lydie Polfer a également relevé que le gouvernement luxembourgeois a soutenu financièrement cette initiative.

S'agissant de l'Irak, les ministres souhaitent une implication plus forte des Nations unies dans l'effort de stabilisation du pays et dans le redressement de la situation sécuritaire, ceci notamment dans l'intérêt de la population concernée.