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Luc Frieden présente le programme pluriannuel des dépenses en capital pour la période 2003 à 2007
Le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden a présenté, le 17 novembre 2003, le programme pluriannuel des dépenses en capital de l’État, c’est-à-dire des dépenses d’investissement pour la période 2003 à 2007. Le programme en question a été adopté par le Conseil de gouvernement, lors de sa séance du 14 novembre 2003.
Luc Frieden a d’emblée tenu à souligner que le gouvernement entendait poursuivre sa politique volontariste en matière d’investissements publics, garant d’une stabilité économique surtout en période de morosité conjoncturelle. En plus de contribuer au maintien de l’emploi au Luxembourg, ces investissements auraient, à moyen et à long terme, des effets bénéfiques sur la compétitivité du site de production luxembourgeois notamment en ce qui concerne la qualité des infrastructures.
C’est ainsi que le gouvernement projette des dépenses d’investissement € 6,8 milliards entre 2003 et 2007 provenant des divers fonds spéciaux d’investissements publics et qui seront essentiellement employés à financer des projets de construction dans les domaines de la santé, de l’éducation et des transports.
Compte tenu de la rigueur budgétaire des dernières années, ayant notamment permis la constitution de réserves de € 2 milliards à l’intérieur des fonds d’investissement publics, le gouvernement pourrait maintenir son programme d’investissement pluriannuel sans compromettre la solidité des finances publiques, même si, situation conjoncturelle obligeant, de nouveaux projets ne pourraient être envisagés actuellement.
Afin de garantir les investissements prévus, le gouvernement prévoit un financement s’appuyant sur les réserves des fonds d’investissement en combinaison avec des emprunts successifs de € 150 millions dans les années 2004, 2005, 2006 et 2007. Les fonds ainsi obtenus seront exclusivement réservés aux dotations du fonds du rail et du fond des routes.
A relever que ces emprunts ne ponctionneront pas davantage la dette publique luxembourgeoise qui se maintiendra autour de € 670 millions jusqu’en 2007, ce qui équivaut à un taux d’endettement de 2% du PIB.