Visite au Luxembourg d'Elio Di Rupo, ministre président de la Région wallone

Le ministre-président de la Région wallonne, Elio Di Rupo, effectuait une visite de travail au Premier ministre, Jean-Claude Juncker, pour faire le point sur les relations qui unissent le Luxembourg et la Wallonie.

Et le moins qu'on puisse écrire, c'est que tous deux s'accordent à parler d'entente parfaite ; surtout depuis que la Région wallonne est officiellement devenue un "sujet de droit international" avec la régionalisation de l'Etat belge, et que leurs relations se sont sensiblement intensifiées.

Ce nouveau statut juridique a, d'ailleurs, fait l'objet de toutes les discussions entre les deux responsables politiques, puisque chacun s'est engagé à respecter l'accord-cadre signé le 6 mai dernier par le Grand-Duché, la Communauté française et la Région wallonne. Cet accord vise à étendre la coopération et à développer des projets communs qui s'inscrivent dans le contexte du programme européen Interreg, dans le domaine des infrastructures, de la recherche, de l'agriculture ou du développement rural. " Un tel accord ouvre la voie à de nombreux projets communs ", ont-ils affirmé de concert. Et Jean-Claude Juncker d'ajouter que, "dans une Europe où les Etats vont perdre en influence au profit des régions", la Wallonie va enfin pouvoir s'ancrer juridiquement dans les institutions de la Grande région Sarre - Rhénanie-Palatinat - Lorraine - Luxembourg - Wallonie.

Par ailleurs, MM. Juncker et Di Rupo ont traité de l'urgente nécessité de moderniser la ligne ferroviaire entre Luxembourg et Bruxelles. Des travaux qui s'élèveraient à 10 milliards de FB et qui n'attendent plus que son inscription dans le nouveau programme décennal de la SNCB. Un détail loin d'être innocent, si on tient compte du fait que la SNCB n'est pas régionalisée mais qu'elle relève du gouvernement fédéral : ce qui n'est pas sans poser certains conflits de priorité éventuels.

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