En visite au chantier du Centre national sportif et culturel du Kirchberg, Erna Hennico-Schoepges (ministre des Travaux publics) et Roger Taillibert (architecte en charge du projet) ont pu juger de l'état d'avancement des travaux et se faire une meilleure vue d'ensemble sur le projet.
Pour rappel, les travaux ont débuté en 1998 et devraient être terminés fin 2001. Le futur complexe, relié à la piscine olympique, aura pour principal objectif de constituer un point fort sur le plateau du Kirchberg; et ceci dans une optique d'animation, par-delà ses premières fonctions sportives et culturelles.
Cette volonté confirme le souhait de transformer le plateau du Kirchberg en un quartier de vie et d'activités, complémentaire à tous ses bureaux avoisinants. Ce souci se reflète jusque dans son aspect architectural puisque l'usage de façades majoritairement transparentes permet d'en faire un lieu vivant en plein jour, grâce au contact entre l'intérieur et l'extérieur, comme de nuit, avec l'apport d'éclairages artificiels.
De même, sa polyvalence devrait permettre d'accueillir un ensemble de compétitions internationales de haut niveau, toutes disciplines confondues, et d'en faire dès lors un haut lieu de fréquentation et d'animation.
Sans oublier l'effet stimulateur que sa réalisation pourrait avoir sur la piscine olympique, puisque les deux bâtiments seront physiquement reliés.
Quant à l'arène proprement dite, elle aura autant vocation sportive que culturelle.
Sont compris dans ce complexe :
- un hall d'exposition et d'affichage
- un escalier monumental qui donnera accès aux gradins du gymnase (1.000 places)
- une salle de projection en amphithéâtre (180 places)
- une salle de judo
- une salle d'haltérophilie
- une salle de tennis de table
- une salle de musculation
- une salle de boxe
- une piscine d'échauffement à 6 couloirs reliée à la piscine olympique par une circulation
ce à quoi il faut encore ajouter, une piste d'athlétisme longue de 200 m avec 6 couloirs, plus une aire d'athlétisme.
En tout, l'ensemble des gradins offrira en permanence 3.000 places assises mais, selon les besoins de la manifestation, il y aura moyen d'en augmenter la capacité à 8.000 places dont 2.000 debout au centre (pour les concerts notamment), en utilisant des gradins mobiles démontables et des sièges temporaires.
A noter qu'un gros effort technique a été effectué pour en améliorer les conditions acoustiques, par l'entremise de couverture des structures en lames de bois.
Le coût total des travaux s'élève à plus de 2,5 milliards de LUF. Tel est le prix à payer pour s'offrir une infrastructure ultra-moderne et multi-fonctionnelle !