Marie-Josée Jacobs participe à la conférence préparatoire de l'ONU sur les femmes

Le 3 mars, Marie-Josée Jacobs, ministre de la Promotion féminine, a assisté à l’ouverture de la conférence préparatoire pour l’assemblée extraordinaire prévue par l’ONU pour le mois de juin et intitulée "Les femmes en l’an 2000, égalité des sexes, développement et paix pour le XXIe siècle". La ministre a présenté les actions clefs réalisées depuis la conférence de Pékin par le gouvernement luxembourgeois en faveur de la promotion féminine et de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Elle a mentionné l’adoption par le gouvernement du Plan d’action 2000, plan de mise en œuvre du programme d’action et de la déclaration de Pékin, et l’institution du Comité interministériel de l’égalité entre les femmes et les hommes, chargé de la mise en œuvre et du suivi de ce plan. Elle a relevé que la dimension du genre est intégrée dans les actions politiques (mainstreaming) et que la loi portant sur la mise en œuvre du plan d’action national en faveur de l’emploi 1998 a introduit un droit individuel et non transférable de prendre 6 mois de congé parental pour chaque parent élevant un enfant de moins de 5 ans dans son foyer. En outre elle a soulevé la création au sein du Conseil national pour étrangers d’une commission spéciale "Femmes" et l’adoption probable par le parlement d’un projet de loi portant sur la lutte contre le harcèlement sexuel sur les lieux du travail. En plus, elle a souligné les actions du Conseil national des Femmes luxembourgeoises en faveur d’une meilleure représentation des femmes dans la prise de décision politique au niveau communal, national et européen.

La ministre a informé sur les résultats de la conférences des femmes francophones qui s’est tenue le 4 et le 5 février à Luxembourg, dont elle a souligné la double approche de la Déclaration de Luxembourg qui privilégie :

  • le changement et l’évolution des rôles et des responsabilités des femmes et des hommes qui doivent s’accompagner de la prise de conscience de la nécessité d’un partenariat nouveau ;
  • la prise en compte systématique de l’approche du genre, c’est-à-dire l'intégration de la dimension sexo-spécifique qui respecte les conditions, les priorités, les besoins et les contributions des femmes et des hommes dans la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de toutes les politiques.

Elle a expliqué le concept de la pédagogie du genre comme approche méthodologique permettant aux femmes et aux hommes de développer toutes leurs potentialités et arriver ainsi à l’égalité de fait entre les femmes et les hommes.

La ministre a enfin proposé d’intégrer à l’Assemblée extraordinaire en juin les hommes dans la discussion sur l’égalité entre les sexes.

 

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