Conférence diplomatique réunissant les ambassadeurs et chefs de mission diplomatiques et consulaires

Sous la présidence de Lydie Polfer, ministre des Affaires étrangères, et de Charles Goerens, ministre de la Défense et de la Coopération, s'est tenue la première conférence diplomatique depuis 1996, au cours de laquelle les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques et consulaires se réunissaient pour définir les priorités de la diplomatie luxembourgeoise durant les mois à venir.

Les grands dossiers européens ont été abordés, tels que l'élargissement de l'Union européenne, la conférence intergouvernementale, ou encore la politique européenne de sécurité et de défense.

Lydie Polfer a rappelé que la représentation du Luxembourg dans les pays de l'Union européenne était nécessaire: il n'est donc pas envisagé de supprimer les ambassades comme il en avait été question il y a quelques années.

Cette idée s'inscrit dans une volonté de renforcer la diplomatie luxembourgeoise dans les pays membres, et dans les pays candidats à l'Union européenne. En effet, le Luxembourg, de par sa petite taille, doit d'autant plus imposer sa présence que la communauté européenne s'agrandit. Enfin, la ministre a constaté avec regret le manque de moyens humains mis au service de la diplomatie luxembourgeoise.

Charles Goerens a souligné le grand apport de la présence du Luxembourg à New York, Genève, Vienne, Bruxelles et Rome. D'autres bureaux de représentation ouvriront leurs portes en Inde, avec un peu de retard, ainsi qu' au Sénégal, à Dakar, pour surveiller l'exécution des projets de développement financés par le Luxembourg.

Le Luxembourg envisage des efforts en matière de défense et prévoit la constitution d'un corps civil pour des interventions humanitaires. En effet, Charles Goerens a insisté sur la volonté du Grand-Duché d'intervenir à l'étranger avec des moyens humains, et non pas seulement avec des moyens financiers. Le Luxembourg tient plus que jamais à affirmer son rôle sur la scène internationale, notamment dans le cadre de la coopération au développement.

A ce propos, le ministre Goerens a précisé que le financement de la politique de coopération au développement allait subir désormais un contrôle strict de la part du ministère des Finances, notamment les ONG. De même, le suivi qualitatif de l'aide au développement sera surveillé, par la vérification systématique du bon fonctionnement des projets réalisés..

Au terme de cette conférence, il a été convenu que, désormais, une telle rencontre sera organisée chaque année.

1ère rangée de gauche à droite: M. Jean-Jacques Kasel, M. Julien Alex, M. Joseph Weyland,

M. Charles Goerens, Mme Lydie Polfer, M. Alphonse Berns, M. Jean Wagner, M. Paul Faber, M. Jacques Reuter

2ème rangée de gauche à droite: M. François Bremer, M. Georges Santer, M. Hubert Wurth, M. Jean Falz, M. Jean Welter, M. Jean Feyder, M. Ronald Mayer, M. Jean-Louis Wolzfeld, M. Paul Schuller, M. Nicolas Schmit

3ème rangée de gauche à droite: M. Marc Courte, M. Jean-Marc Hoscheit, M. Yves Spautz,

M. Pierre-Louis Lorenz, M. Jean-Paul Senninger, Mme Arlette Paccoud-Conzemius, M. Fernand Kirch, M. Pierre Gramegna, M. Pierre Thein, M. Paul Duhr

4ème rangée de gauche à droite: M. Norbert Molitor, M. Patrick Nickels, M. Gaston Stronck, M. Gérard Philipps, Mme Martine Schommer, Mme Michèle Tomassini, M. Marc Ungeheuer, M. Paul Steinmetz, M. Jean Graff, Mme Michèle Eisenbarth

(Publié le 14 mars 2000)

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