Lancement du projet de réinsertion professionnelle pour femmes par la BGL en présence de Marie-Josée Jacobs et de François Biltgen

Lors d'une conférence de presse, Marie-Josée Jacobs, ministre de la Famille et de la Promotion féminine, François Biltgen, ministre du Travail et de l'Emploi, Thomas Schuman, directeur des ressources humaines de la Banque générale du Luxembourg (BGL) ainsi que des représentants de l'Administration de l'Emploi (ADEM) ont présenté un programme de réinsertion professionnelle destiné aux femmes désireuses de retourner sur le marché du travail après l'avoir quitté pour élever leurs enfants.


Marie-Josée Jacobs, ministre de la Famille et de la Promotion féminine et François Biltgen, ministre du Travail et de l'Emploi

Comme l'a rappelé Marie-Josée Jacobs, ce programme s'inscrit dans la continuité de la politique gouvernementale visant à faire progresser le travail féminin, notamment par la création de formations continues et de crèches supplémentaire.

Ce programme a été réalisé suite au constat suivant : les femmes qui ont interrompu leur carrière professionnelle pour élever leurs enfants ont des difficultés à retrouver un emploi stable le jour où elles décident de retravailler, notamment à cause de l'évolution très rapide des méthodes de travail et des techniques de communication et d'information, et d'autant plus lorsque le niveau de leur formation de base n'est pas très élevé. Les femmes sont ainsi les plus nombreuses sur le marché total de demandeurs d'emploi.

La BGL a décidé de contribuer à la prise en charge de ce problème en proposant une formation de deux mois à temps plein, consacrée à l'initiation au monde de la banque, et aux nouvelles technologies de la communication. Cette formation vise les femmes qui désirent travailler à nouveau, mais n'exclut pas les hommes qui auraient eux aussi interrompu leur carrière pour des raisons familiales. Cette formation doit commencer en septembre 2000, et devrait permettre de créer une trentaine d'emplois. Elle concernera essentiellement des femmes parlant le français, l'allemand et le luxembourgeois, et ayant un diplôme d'école moyenne ou de technique secondaire.

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