Signature d'un accord de financement entre le ministère de la Coopération et de l'Action humanitaire et le CICR

Le 14 juin 2000, le ministre de la Coopération au développement et à l'Action humanitaire, Charles Goerens, a signé avec les représentants du Comité international de la Croix rouge (CICR), un accord de financement d'une valeur de 70 millions LUF destinés aux programmes du CICR.

Le ministre a profité de cette occasion pour dresser le bilan et les perspectives de l'aide humanitaire luxembourgeoise mise à la disposition du CICR. Proportionnellement, il faut savoir que le Luxembourg est le troisième pays donateur à l'égard de la Croix rouge. Charles Goerens a précisé que le budget total de l'action humanitaire s'élevait à 450 millions LUF, soit 10% du total de l'aide publique au développement. "C'est un bon équilibre car l'humanitaire représente en soi toujours un échec, tandis que nous préférons mettre l'accent sur le développement", a-t-il déclaré.

Le ministre et les délégués de la Croix rouge se sont essentiellement attardés sur la question du financement de l'aide apportée dans le cadre des "conflits oubliés". L'année dernière, 70 millions LUF avaient déjà été octroyés au CICR en Angola, au Burundi, en République démocratique du Congo, en Ethiopie et en Erythrée, au Rwanda, en Sierra Leone, en Somalie, au Soudan, en Afghanistan, en Inde, dans les territoires palestiniens et en Irak. Ce à quoi il faut également ajouter l'aide apportée aux conflits "moins ou pas oubliés" comme le Kosovo, la Macédoine, l'Albanie ou le Monténégro.

Le nouvel accord signé porte donc sur un montant identique à l'année précédente et sera distribué au profit des mêmes pays ou régions. A cette somme, il faut cependant encore ajouter ce qui tombe directement dans les caisses du CICR par le biais de la section luxembourgeoise de la Croix rouge.

Charles Goerens a tenu à préciser que: "si la Croix rouge ou le CICR n'existaient pas, il faudrait impérativement les inventer car, par la force de leur neutralité, ils peuvent agir là où s'arrêtent les possibilités de la politique".

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