Lors d'une conférence de presse, Marie-Josée Jacobs, en sa qualité de ministre de la Promotion féminine, a présenté un document relatant la participation des femmes aux élections de 1999. Ce document a vu le jour grâce à l'observatoire de la participation des femmes aux élections qui avait été instauré par le Conseil national des femmes luxembourgeoises (CNFL), en 1998, avec l'appui du ministère de la Promotion féminine.
Une des conclusions apportées par les chiffres de ce document établit que les femmes qui travaillent ont plus de chances de faire de la politique. Or, seulement 38% des femmes exercent une profession, ce qui réduit d'emblée leur chance d'être davantage représentées dans les organes politiques. Marie-Josée Jacobs a rappelé que si les femmes représentaient 51% de la population, elles étaient pourtant loin d'être majoritaires au niveau des organes politiques. A la Chambre des députés, 16,7% des 60 membres qui la composent sont des femmes. Marie-Josée Jacobs déplore le fait que la proposition qui avait été faite par le ministère de la Promotion féminine d'apporter un appui financier aux partis politiques qui offriraient un programme spécifique à leurs membres féminins n'ait pas eu d'échos.
La ministre est parvenue à la conclusion qu'il faudrait mettre en place des mesures contraignantes "pour augmenter le nombre de femmes au niveau de la prise de décision des partis, sur les listes électorales et dans les organes politiques."