A l'occasion de la rentrée scolaire, Anne Brasseur, ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle et des Sports, a présenté le 12 septembre les principaux aspects du déroulement de la rentrée scolaire ainsi que les actions projetées par le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle et des Sports pour l'année scolaire 2000/2001.
Le ministère de l'Education nationale doit gérer une explosion démographique et un budget de 20 milliards de francs, ce qui représente cette année 11,8% du budget global de l'Etat. Cet argent est destiné à améliorer la qualité de l'enseignement et à réduire le nombre d'échecs scolaires.
La ministre Brasseur a annoncé qu'elle voulait faire du système scolaire luxembourgeois une "école du succès". Tout d'abord, il s'agit de combler le manque de professeurs de mathématiques, d'allemand et d'informatique. Pour ce faire, un élargissement de la base de recrutement et une opération de promotion des métiers de l'enseignement seront nécessaires.
Dans le but d'une meilleure intégration des élèves étrangers, l'apprentissage du luxembourgeois devient une priorité dans l'enseignement précoce et préscolaire. Le principe d'intégration fondé sur le trilinguisme reste pourtant maintenu, tout au long de la scolarité.
Dans le primaire, les deux premières années seront remplacées par un "cycle d'apprentissage continu", c'est-à-dire qu'un enfant pourra étudier la matière de deux années en trois ans, sans pour autant redoubler.
L'enseignement du français et de l'allemand sera renforcé dans le secondaire et secondaire technique et une deuxième session d'examens de fin d'étude devrait être ouverte.
L'informatique prendra une place plus importante à tous les échelons de l'enseignement. "Il faut que l'informatique devienne une évidence", a déclaré Annee Brasseur.