Le STATEC présente la campagne pour le recensement général de la population

Le 31 janvier 2001, à l'occasion du Recensement général de la population au 15 février 2000, le Statec (Service Central de la Statistique et des Etudes Economiques) a organisé une conférence de presse dans ses bâtiments.

Cette conférence de presse a marqué le début d'une campagne de sensibilisation ayant pour but d'informer la population du Luxembourg sur le déroulement et l'utilité du recensement décennal de la population qui aura lieu cette année dans le courant du mois de février.

Les recensements de la population existent depuis 1924; en effet, la loi électorale du 31 juillet 1924 déterminait que le nombre des députés nationaux devait être fonction de la population de résidence. Il importait donc de connaître le taux de résidence des différentes localités.

La loi électorale du 20 décembre 1988 modifia cette disposition. A partir de cette date, le nombre des représentants nationaux n'était plus fixé par rapport au volume de la population. Cependant l'article 146-1 oblige les autorités à procéder au moins tous les 10 ans au recensement de la population afin de pouvoir déterminer le nombre de conseillers communaux à élire.

Le dernier recensement de la population eut lieu le 1er mars 1991 et portait sur plus de 140.000 ménages. La date limite du recensement de cette année devait donc impérativement se faire avant le 1er du mois prochain. En raison des vacances de carnaval, la date fut avancée au 15 février 2001.

Les données de ce recensement servent à étudier les mouvements démographiques de la population luxembourgeoise. Elles permettent d'actualiser les chiffres de population des localités, ainsi que des études précises sur la population, les différentes activités professionnelles et les déplacements quotidiens des citoyens.

Elles sont un outil indispensable pour mieux connaître la population de notre pays. Tous les 10 ans, le recensement permet de recueillir des informations de base pouvant servir à faire des choix en matière de politiques démographique et familiale, de formation, de transports, d'équipements publics (écoles, crèches et hôpitaux).

Le recensement 2001 pourrait également servir de base pour les élections de 2005.

Les coûts du recensement sont estimés à cent millions de francs, à partager équitablement entre l'Etat et les communes.

La participation de tout résident étant indispensable pour atteindre les objectifs du recensement, celle-ci est obligatoire pour les particuliers, sous peine d'éventuelles poursuites pénales. 1.850 agents-recenseurs distribueront et collecteront les questionnaires au cours du mois de février. Les premiers résultats sont attendus pour la fin du mois de juin.

Les données individuelles sont confidentielles et servent uniquement à des fins statistiques et ne peuvent, en aucun cas, donner lieu à des contrôles administratifs ou fiscaux.

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