Erna Hennicot-Schoepges assiste à la Conférence ministérielle de l'AIF

En sa qualité de ministre en charge de la Francophonie, Erna Hennicot-Schoepges a assisté, le 6 et 7 février 2001, à la 15e Conférence ministérielle de l'Agence intergouvernementale de la francophonie qui s'est tenue à N'Djaména, au Tchad.

Située à mi-chemin entre le Sommet de Moncton (1999) et celui de Beyrouth (octobre 2001) cette conférence était consacrée, d'une part, au suivi de la Déclaration de Bamako (adoptée à l'occasion du récent symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone) d'autre part au thème du Sommet de Beyrouth: "le dialogue des cultures".

Erna Hennicot-Schoepges a souligné l'importance de la Déclaration de Bamako, laquelle définit clairement les liens, indissociables, entre la Francophonie et la démocratie, prévoit des mesures de renforcement du processus démocratique et institué des mécanismes de concertation et de conciliation en cas de situation de crise.

Quant au "dialogue des cultures", il ne doit pas rester, selon Madame Hennicot, un simple exercice intellectuel, mais aussi un moyen de mieux comprendre, pour mieux les surmonter, les crises actuelles et futures.

Concernant la mise en œuvre des orientations du Sommet de Moncton, Erna Hennicot-Schoepges a rappelé l'importance de la place des jeunes dans la Francophonie, notamment par le biais du Parlement des jeunes.

Enfin la ministre luxembourgeoise a demandé qu'une suite cohérente et efficace soit donnée à la Déclaration et au Programme d'action adoptés lors de la première Conférence des femmes francophones qui s'est tenue en février 2000 à Luxembourg.

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